S.B.O. Société Belge d’Orchidophilie ASBL

Historique du S.B.O.

Le club SBO, Société Belge d’Orchidophilie: est né en 1983, fondé par Monsieur Sarkissian André. Grand connaisseur d’orchidées.

Malheureusement Monsieur Sarkissian décéda en 1985, deux ans après avoir créé le premier club belge d’orchidophilie. Plusieurs présidents lui succédèrent avec des mandats de plus ou moins courte durée !

En septembre 1996, la présidence fut reprise par Monsieur Raymond Imbrechts qui devait s’entourer d’une équipe de membres très dévoués, afin de former un comité stable, gage de longévité et de succès !

Le SBO: est un club d’orchidophiles, qui avant tout, privilégie le caractère convivial de ses réunions pour associer débutants et amateurs afin d’éviter l’élitisme !

Ce qui motive nos membres, c’est leur passion des orchidées, des plantes, de la tondeuse à gazon robot et de la nature en général.

Le club invite souvent des conférenciers pour animer les réunions, ce qui nous apporte un plus dans nos connaissances !!!

Le S.B.O est passé en a.s.b.l. en 2005, les statuts peuvent être consultés auprès de notre vice-président au siège social: 4 av. René Reniers 1090 Bruxelles

Le comité

Présidente:

Michèle Laermans
Rue de la station,8 - 1390 Grez-Doiceau Tél.: 00 32 (0)10/84.53.83
Contactez la présidente

Vice-président

Stéphane Ghislain
Avenue René Reniers 4 - 1090 Bruxelles Tél.: 00 32 (0)2-476.23.74
Contactez le vice-président

Secrétaire

Marina Philippe
Avenue de Roodebeek 280 - 1030 Bruxelles Tél.: 00 32 (0)2-735.69.02
Contactez la secrétaire

Trésorière

Lise Barras
Rue de la Station 8 - 1390 Grez-Doiceau Tél.: 00 32 (0)10-84.53.83
Contactez la trésorière

WEB Master

Claude Meulenbergh 00 32 (0)67/77.16.38

Les réunions

Notre nouveau local se situe au Parc de Roodebeek
“Pavillon Roodebeek”
1200-Bruxelles (Woluwé Saint Lambert)

Entrée pédestre: 314 Ch.de Roodebeek

Parking: Rue de la Charette Face à l’Entrée du Musée Communal au 40

Programme :
19h30 : ouverture de la salle.

Passage obligé par notre table d’accueil, remise d’un billet gratuit de tombola.
Le gagnant se verra offrir, une orchidée !!!

20h : le mot du Président.
Communication des divers évènements du club,nationaux et internationaux du monde de l’orchidée.
Tombola des présences.

20h20 : Conférence ,projection, exposés,rempotage, bourse,etc…animerons nos soirées !!!

21h: Petit break, permettant la vente des billets pour notre “Belle tombola”

21h30: Présentation par nos membres, de leurs belles floraisons aves les commentaires appropriés !
Tout profit pour nos connaissances !!

22h15 : Tirage de la tombola et fin de notre réunion !

Pendant la réunion, vous pourrez profiter de :
Une Boutique: substrat, pots, engrais, paniers, etc …
Un Bar : Café, Thé, Eaux, Vins et bières et chips sont à disposition, pendant toute la durée de la soirée.

Nos Réunions pour 2024 auront lieu les seconds jeudis du mois.

Soit les:
9 / 01
13 / 02
12 / 03
9 / 04
14 / 05
11 / 06
10 / 09
8 / 10
12 / 11
10 / 12

Juillet et août : pas de réunions (vacances obligent !)

La bibliothèque




Liste des livres mis à disposition par notre bibliothécaire.

Lycastes et Anguloa - Des orchidées hors du commun. (Pierre Berteux)

L’encyclopédie time-life du jardinage - Les orchidées. (Alice Skelsey)

Orchideen (Alice Skelsey)

Orchidées (Brian & Sara Rittershausen)

Charme et diversité des orchidées (Maurice Vacherot)

Le monde des orchidées (Wilma & Brian Rittershausen)

Orchidées (Kupper /Lirisenmaier—Dr.Jean Lupold)

Le traité des orchidées (Marcel Lecoufle)

Le grand livre des orchidées (Alfons Bürger)

La beauté des orchidées (Alfons Bürger)

Orchideen für ihre feristerbank (L.R.Stolze & G.Esser)

Orchidées, démons et merveilles (Takashi Kijima)

Les orchidées (Patrick Miaulane)

L’orchidée en Belgique - cataloghouse vue de l’exposition juillet/septembre 1961.

Les orchidées phalaenopsis (André Poliquiri)

Orchidées, mini encyclopédie (Riek Ymes)

Orchidées des variétés pour l’appartement , la véranda , la serre (Alina Heitz) (2 exemplaires)

Orchidées comment les cultiver et les faire fleurir facilement (2 exemplaires)

Orchidées (Marcel Lecoufle)

Orchids as house plants (Rebecca Tyson Norten)

Orchidées exotiques (Marcel Lecoufle)

Laelia et genres alliés - Brassavola , Cattleya (Guy Chinon & Claudie Roguenant)

Orchidées (Elvina Gross)

Orchideen handleiding en ovezicht voor de liefhebber orchideen kweker (Rik Neirynek)

Lindenia - Iconographie des orchidées - Volume 1 (Lucien Linden & Emile Rodigas)

Lindenia - Iconographie des orchidées - Volume 2 (Lucien Linden & Emile Rodigas)

Lindenia - Iconographie des orchidées - Volume 3 (Lucien Linden & Emile Rodigas)

Lindenia - Iconographie des orchidées - Volume 4 (Lucien Linden & Emile Rodigas)

Lindenia - Iconographie des orchidées - Volume 5 (Lucien Linden & Emile Rodigas)

Les orchidées (Françoise & Philippe Lecoufle)

A la découverte des orchidées (Anita Paulissen)

Les Vandas (Claudie Roguenant & Guy Chiron)

Les orchidées Phalaenopsis (André Poliquin)

Les températures de culture des orchidées botaniques (François Lejeune (ORB)

Fascinantes orchidées (Franck Rôlke)

Orchidées faciles à vivre (Françoise & Philippe Lecoufle)

Orchidées (Helena Heitz)

L’art du jardinage. Les orchidées Publication mensuelle N° 2 Avril 1990

L’ABC daire des orchidées Editions Flammarion (G. Carbone- Y. Delange- JC Gachet- M. Lemercier)

Guide des orchidées d’Europe dans leur milieu naturel. (Ed. Duculot- P. Delforge- D. Tyteca.)

Revue Marabout. Côté jardin Spécial orchidées (Andrew Mikolajski.)

Les dossiers Mon jardin et ma maison N°14 Les orchidées des fleurs fascinantes à la portée de tous.

Les orchidées Un guide de jardinage intérieur ( Henry Jaworski- ED. Broquet inc.)

Notre bibliothécaire propose aux membres, ces livres en location à 1€ par mois !

Adhésion




Pour adhérer au S.B.O. une cotisation de 15€ (20€ cotisation jointe) est a verser à la Belfius Banque

au compte IBAN BE48 0688 9789 9927 au nom du S.B.O.asbl. 4, Avenue Reniers. 1090 Bruxelles

Etre membre de notre club, vous donne droit à une foule d’avantages dont la revue trimestrielle l’ ORCHIDOMANIAQUE.

Une revue par couple, des conseils gratuits, des travaux pratiques, la possibilité de participer aux voyages organisés,

d’agrandir avantageusement votre collection, grâce à notre belle tombola, l’intervention du club lors de notre repas de fin d’année, etc …

ET SURTOUT DE PASSER UNE SOIREE CONVIVIALE !!

Un coup de fil à notre président Claude Meulenbergh qui se fera un plaisir de vous inviter à une de nos soirées, ceci sans engagement !!!

Tél.067-77.16.38

Les clubs d’orchidophiles

Société Belge d’orchidophilie (S.B.O.)

Monsieur Claude Meulenbergh
92a Grand’route
1474 Ways
BELGIQUE
Tel: +32 (0)67-77.16.38
Réunions tous les seconds jeudis du mois à 19,30h au “Pavillon Roodebeek”-314 Chaussée de Roodebeek-
1200 Bruxelles.Woluwé Saint Lambert
http://www.sobelorchid.be
cloway92a@skynet.be

Club des Orchidophiles Wallons asbl (C.O.W.)

Madame Anne Brunet
Rue du Mouligneau, 104
7011 Ghlin
Tél: 32 (0)65-84.74.87 GSM: 0474-89.20.61
http://www.orchidays.be
http://www.orchidees.be
cow.president@gmail.com
Réunions tous les premiers dimanches du mois à 15h00 à la salle Jonathas (2ème étage). Rue Montgomery 7 -Enghien

Club des Amateurs Wallons d’orchidées (C.A.W.O.)

Monsieur Philippe WILMOTTE
avenue F. Bovesse, 173
4053 EMBOURG BELGIQUE

Les Orchidophiles Réunis de Belgique asbl (O.R.B.)

Monsieur Francois Lejeune
Tél +32 (0) 2/772.29.74
GSM :32(0)478 044 416
Avenue du Paddock 147 1150 Bruxelles
http://www.lesorb.com/
lesorb@lesorb.com
Réunion tous les seconds jeudis du mois Cafétaria de l’HCHEC. 365 rue au Bois
1150 Bruxelles- Woluwé Saint Pierre

L’ Ami Des Orchidées (section Ransart)

Monsieur Willy Cappaert
29, Rue du Trou Baudouin
5650 FRAIRE
BELGIQUE
Tel: +32 (0)71/65.02.72
E-mail: willyorchis@hotmail.com
http://www.amidesorchidees.be
Réunion à 14h30 le troisième dimanche du mois dans l’annexe de la maison Communale : 69, rue Appaumée 6043 Ransart

L’ Ami Des Orchidées (section Vaulx)

Monsieur Guy Desimpelaere
Tel: +32 (0)056/33.59.05
Réunion à 14h30 le quatrième dimanche du mois dans le centre culturel de Vaulx (7536 Tournai). Sortie 32 de l’autoroute

L’ Ami Des Orchidées (section Montigny-Le-Tilleul)

Présidente: Dominique Van Der Kaa

Tel: 0473 670 628

mél: vanderkaadominique@hotmail.com

Site: http://orchidees-montigny.be/

Réunion à 14h30 le deuxième dimanche du mois au Centre Culturel de Montigny-le- Tillleul

Orchid’s Malmedy

Monsieur Daschelet Albert
74, rue de Barisart
4900 SPA
BELGIQUE
Tel: +32 (0)87/77.31.50
Gsm: +32 (0)479/28.23.90
Réunion à 20h00 le dernier vendredi du mois dans l’école communale, ruelle des Capucins 4960 Malmédy (planning à confirmer en hiver)

L’Association Namuroise Orchidophile (A.N.O.)

Monsieur Philippe Muschoot
Gsm: +32 (0)499/41.18.80
http://www.membres.lycos.fr/orchidees/
a.n.o@skynet.be
Réunion le premier samedi du mois à 14h30 à la salle Guisset (près de la poste) place du biat bouquet 5001 Belgrade.

Club Orchidophile de Namur-Ardenne (C.O.N.A.)

Monsieur Hervé Bergeret
77, Rue de Houdremont
5555 BIEVRE
BELGIQUE
Tel:+32(0)476.65.38.25
http://www.orchidees.be.tf

O.V.V Ochideen Vereniging Vlaanderen- Région Louvain

Monsieur Théo Vreugde
28 Wijveld , 3018 Wijgmaal.
Belgique
Tél. + 32(0)16/44.49.80
Adresse des réunions-- Ymeria Pastoor Belonstraat 29. Wijgmaal 3018
Tous les premiers lundi du mois à 20 h. sauf juin le 2 éme.( Juillet et août congés)
E-mail theo.vreugde@skynet.be

Les personnages

ANDERNOS-LES-BAINS/AUDENGE
Personnage Harry Veitch 1840-1924
Carl Ernst Otto Kuntze
Robert David Fitzgerald (1830 - 1892)
Personnage Ernst Heinrich Hugo Pfitzer
Personnage Robert Allen Rolfe
Personnage Sir Joseph Dalton Hooker
Personnage Karl Ludwig Blume
Personnage Carl von Linné
Personnage John Lindley





Conseils de culture

Comment je soigne mes orchidées

Traduction libre du livret de la « Nederlandse orchideeën vereniging » Edition 2003 avec quelques remarques personnelles de Josiane Breyne.
Les orchidées poussent dans le monde entier. Dans nos régions tempérées, leur racines sont dans la terre ; ce qui les protège de la sécheresse et des hivers froids. Celles ci ne sont pas compatibles avec la culture intérieure. Par contre, la plupart des orchidées tropicales poussent sur les branches et les troncs des arbres où elles attachent leurs racines afin de ne pas tomber. L’arbre ne sert pas à alimenter la plante ; celle-ci n’est donc pas parasite mais épiphyte. Elles se nourrissent de l’eau de pluie et des déchets d’oiseaux et d’insectes. D’autres orchidées tropicales poussent sur le sol, riche en humus très perméable, sur des rochers ou entre leurs fentes. Les températures y sont chaudes, il pleut beaucoup et l’hygrométrie y est élevée. Les plantes achetées en Hollande y sont élevées et hybridées.
7 CONSEILS POUR VOUS AIDER A LES CULTIVER CHEZ VOUS.
1-Placez vos orchidées dans un endroit lumineux mais ne les exposez jamais aux rayons directs du soleil au printemps et en été. Les points au N., NO., NE., et SE sont des endroits parfaits.
2-.En journée, la température idéale est de 20 – 22° C… La nuit , la température descend de 5° environ.
3-.N’arrosez pas trop ou trop peu. Le compost doit avoir le temps de sécher plus ou moins suivant la plante que l’on soigne. Trop d’eau pourrit les racines ; les plantes ne peuvent plus se nourrir, les feuilles deviennent molles, se plissent et donnent l’impression de se dessécher.
De ma propre expérience, j’ai appris qu’il vaut mieux les laisser avoir « un peu » soif !
Autant que possible donnez leur de l’eau de pluie.
4-.Essayez d’augmenter l’hygrométrie autour des plantes en retournant une soucoupe ou en remplissant de grains d’argex une coupelle que l’on remplit d’eau. Les racines de la plante ne peuvent pas tremper dans l’eau. Vaporiser les feuilles de bas en haut est excellent surtout quand le chauffage central est allumé.
5-.Ne donnez pas trop d’engrais à vos orchidées. Les racines sont très fragiles et ne nourrissez avec engrais que les plantes en parfaite santé.
6-.Les orchidées ne peuvent jamais être plantées dans du terreau normal ! L’humidité et le PH bas auraient vite fait de pourrir les racines.
7-. Ne coupez jamais les racines aériennes de vos orchidées et ne les mettez pas toutes dans le compost. Lors du rempotage vous pourrez couper les racines pourries et empoter quelques nouvelles jeunes racines.
SEPT SORTES D’ORCHIDEES A CULTIVER .
1 Les Phalaenopsis. Origine : Sud- Est de l’Asie.
C’est l’espèce la plus populaire ; orchidée sans problème, elle porte de belles et grandes fleurs multicolores. Bien soignée, elle fleurit pendant plusieurs mois. Dans la nature, elles poussent sous les tropiques chauds et humides. La température nocturne ne peut descendre sous les 16°C. A l’achat, les feuilles doivent être dures et sans taches.
Après la floraison, on peut couper la hampe défleurie à la base, près des feuilles : la plante emploiera alors sa force pour refaire une ou deux feuilles avant de ressortir une nouvelle hampe florale : ce processus prendra environ un an. Vous pouvez aussi choisir de couper la hampe florale au dessus d’un œil, avec un peu de chance, une nouvelle hampe florale sortira de cet œil mais les fleurs seront moins nombreuses et plus petites.N’arrosez jamais le cœur de la plante ou épongez le cœur immédiatement ; l’eau stagnante pourrirait irrémédiablement la plante.
Pour ma part, je place mes Phalaenopsis, après la floraison dans la véranda tempérée 12 – 13 ° minimum en hiver pendant 2 ou 3 semaines. Je coupe la hampe près des feuilles. L’hygrométrie y est élevée 80-90%, en hiver elle est ventilée, en été aérée. Les plantes y reprennent des forces et refleurissent allègrement chaque année.
2 Les Dendrobium Origine : SE de l’Asie ou l’Australie : Sortes diversifiées. La tige est formée de plusieurs parties appelées pseudo bulbes ; les vieux pseudo bulbes perdent leurs feuilles et se ratatinent mais ils servent de nourritures aux jeunes plantes.
Dans les jardineries, il y a deux grands groupes de Dendrobium
D. PHALAENOPSIS : la hampe florale sort du sommet du bulbe qui porte des feuilles. Ces plantes demandent plus de chaleur minimum 16°CD. NOBILE : les fleurs sortent le long de la tige. Cette sorte demande de la sécheresse en hiver et une température plus froide 12-13°C, elles aiment la lumière.
3 Les Paphiopedilum ou Sabots de Vénus. Origine : SE de l’Asie
Les Paphiopedilum sont terrestres et poussent dans un sol aéré riche en humus. La hampe florale sort du cœur de la plante, certaines sortes ne portent qu’une seule fleur, d’autres ont une hampe florale où plusieurs fleurs se succèdent. La plante ne fleurit qu’une fois mais des plantules pousseront à côté de la plante, celles ci fleuriront après un an ou deux. Les vieilles plantes soutiennent les jeunes et favorisent leur croissance. Les Paphiopedilum poussent sous les arbres, ils ont besoin de peu de lumière, ils supportent l’eau calcaire, faites attention de ne pas les noyer, les racines sont très fragiles et pourrissent vite
4 Les Oncidium: Origine : Amérique centrale et du sud.
Ils poussent sur des branches d’arbre et laissent pendre leurs longues hampes florales. Les fleurs sont petites et nombreuses de couleur jaune ou brun jaune et font penser à un groupe de ballerines dansant la farandole. Elles fleurissent, en général, en automne.

5 Les Miltoniopsis.: Origine : Amérique tropicale.
Poussant dans les arbres, elles sont protégées du soleil par les feuilles. Les fleurs sont grandes et ont la forme de pensées. La couleur varie du blanc ou jaune vers le rouge, rose ou violet.
Le cœur de la fleur a toujours une figure en forme de papillon d’une autre couleur. Contrairement à la leçon 3, le compost ne peut jamais sécher. Après la floraison, la plante supporte une période de repos fraiche avec moins d’eau.

6 Les Odontoglossum :Origine : Amérique centrale et du sud.
Poussent dans les arbres sur le versant des montagnes : c’est la raison pour laquelle il est recommandé de les cultiver dans une serre avec des températures nocturnes de 12°C. et un taux d’humidité élevé. Vuylstekeara, Cambria, Odontioda etc…sont des hybrides d’Odontoglossum et sont cultivées dans les mêmes conditions. Ils n’aiment pas la chaleur et peuvent être sortis en été, en milieu ombragé à l’abri des escargots et des limaces.

7 Les Cymbidium.: Origine : Asie du SE + Chine et Japon
Ils sont, comme les Paphiopedilum, souvent terrestres et poussent dans des champs ouverts sous les arbustes, ils aiment donc la lumière. Ils poussent en montagne sous un climat plus froid suivant les saisons.
Ils ont des bulbes gros et courts d’où sortent de longues et fines feuilles. En été, elles demandent impérativement à sortir dans un endroit semi-ombragé. Il est nécessaire de donner de l’engrais jusqu’à la fin de l’été. Les températures basses de la nuit et un grand écart jour-nuit sont essentiels à la formation des boutons floraux. En hiver, placez les dans une pièce claire et froide et diminuez les arrosages. Vers la fin de l’automne, les hampes florales apparaitront à la base des bulbes, veillez à ne plus déplacer la plante après l’apparition de ces hampes. Les Cymbidium acceptent l’eau calcaire.
Josiane Breyne

Comment entretenir son osmoseur.

Par Olivier HENEAU
Reproduction interdite sans l’accord de l’auteur.

L’eau est certainement le champion toute catégories des solvants. Il dissout le meilleur comme le pire…
Face à la qualité déplorable de l’eau de distribution de ma région (1) (trop de nitrates, de calcaire, de métaux lourds, d’hydrocarbures, de pesticides, de chlore, etc.), j’ai fait l’acquisition d’un osmoseur. Le prix de cet appareil s’est considérablement démocratisé ces dernières années (on trouve maintenant des osmoseurs pour moins de 80 € !). Le terme osmoseur est quelque peu inapproprié, mais il est entré dans le vocabulaire courant. Cet appareil qui permet de débarrasser l’eau de beaucoup de ses composés indésirables devrait plutôt être appelé “osmoseur inverse”.
Si vous ne connaissez pas encore cet appareil, je vous invite à vous renseigner plus complètement dans la littérature ou sur le « Net ».

Cet article est plus précisément destiné aux personnes qui possèdent déjà un osmoseur et qui veulent l’entretenir dans les règles de l’art…

Une fois mouillée, la membrane doit impérativement toujours rester sous eau. Si elle sèche, elle est bonne pour la poubelle !
Les osmoseurs sont prévu pour fonctionner en continu. En cas d’utilisation ponctuelle, la longévité de votre appareil diminuera.
Quand vous n’utilisez plus l’osmoseur, accrochez par précaution le bout des tuyaux au dessus de l’osmoseur pour être certain que ce dernier ne se vide pas accidentellement, avec comme conséquence directe une membrane qui sèche.
Quand vous ouvrez ou fermez votre robinet d’alimentation, faites-le très progressivement car la membrane déteste les “coups de béliers”.
Il faut compter un rapport 3/1 à 6/1 eau de rejet/eau osmosée. Le ratio habituellement conseillé étant de 4/1. Si votre eau est très dure avec un TH 40-50°f et un pH élevé, il faut augmenter ce rapport (jusqu’a parfois 8/1 dans certains cas !). Si en voulant économiser de l’eau, vous réduisez ce rapport, vous vous exposez à un colmatage prématuré de la membrane (2).
Beaucoup d’osmoseurs sont équipés d’un restricteur de débit sur le tuyau d’évacuation de l’eau de rejet. Ces restricteurs sont souvent de piètre qualité (3). Vous pouvez le remplacer avantageusement par un régulateur de débit (de la marque FESTO par exemple), plus précis et surtout réglables ! Réglez-le pour le fameux rapport 4/1.
Excepté pour le restricteur de débit évoqué ci-dessus, il ne faut jamais obstruer les sorties de rejet d’eau usée ou d’eau osmosée par des robinets ou des soupapes magnétiques.

L’eau doit toujours pouvoir s’écouler librement.
Il faut “rincer” régulièrement (toute les semaines, même en cas de non-utilisation) la membrane de votre osmoseur. Pour ce faire, avant chaque arrêt et à chaque mise en marche de l’osmoseur, ouvrez le robinet de rinçage pendant +/- 7 minutes pour évacuer l’eau de rejet (hyper concentrée en substances indésirables) qui stagne dans le compartiment membrane de votre osmoseur et pour la remplacer ainsi par de l’eau fraîchement tirée du robinet et moins concentrée en polluants.
Si votre osmoseur n’est pas muni d’un robinet de rinçage (c’est mon cas), installez une dérivation en T (un T en plastique pour tuyau d’air convient parfaitement) entre le compartiment membrane et le restricteur, puis branchez-y un bout de tuyau et un robinet (style GARDENA).
Il est à noter qu’en fermant simplement l’arrivée de l’eau, la membrane est également nettoyée puisque l’arrêt de la pression rend possible le phénomène naturel de l’osmose. L’eau pure osmosée retraverse la membrane dans l’autre sens en la nettoyant au passage (4).
Les aquariophiles qui disposent d’un adoucisseur ménager (régénération par du sel) auront tout intérêt à brancher leur osmoseur sur ce circuit d’eau, car l’eau adoucie est débarrassée du “calcaire” et la membrane se colmatera ainsi moins rapidement.
Il est impératif que votre membrane soit protégée en amont par un filtre à sédiments de 5 µ et d’un filtre à charbon actif. Il existe des filtres qui combinent les 2 dans une seule cartouche. Les sédiments et le chlore attaquent les membranes. Pour une bonne maintenance de votre osmoseur, il faut changer régulièrement vos préfiltres (cette fréquence dépend de la pression de l’eau de distribution, de la qualité de l’eau à traiter, de la fréquence d’utilisation, du volume des préfiltres, etc.). Généralement, cette information est indiquée dans le mode d’emploi de votre appareil. L’autonomie moyenne des filtres sédiment et charbon est de +/- 10 m3 pour les filtres jetables de 2,5 pouces (totalité de l’eau consommée par l’appareil). A défaut de connaître la quantité d’eau utilisée, par prudence, changez vos préfiltres au minimum tous les ans. Certains fabricants préconisent de changer le préfiltre sédiment tout les ans et le préfiltre charbon actif tout les 6 mois. Ne faites pas de fausses économies en ne changeant pas vos préfiltres, la longévité de votre membrane en dépend. La majorité des utilisateurs installent le filtre sédiment en amont du filtre charbon actif. Certaines personnes préfèrent néanmoins le placer en aval car ainsi il retient la poussière de charbon actif qui risquerait sinon d’abîmer la membrane. Quand on installe de nouveaux préfiltres, il vaut mieux débrancher momentanément le module membrane pour rincer abondamment les préfiltres neufs et ainsi évacuer cette fameuse poussière de charbon. Si votre eau est très chargée, il est souhaitable d’adjoindre en plus en amont du préfiltre de 5 µ, un préfiltre sédiment de 15, 50 ou 100 µ. Il existe plusieurs types de préfiltres (différentes contenances, filtre jetable ou rechargeable, 2 filtres combinés en un, etc.). Préférez les préfiltres de grands volumes car ceux-ci ont une capacité supérieure et reviennent finalement moins cher à l’usage.
Le débit de l’osmoseur est selon moi un critère d’achat secondaire, car bien rare sont les aquariophiles qui consomment plus de 100 litres d’eau osmosée par jour !
L’unité du débit est le GPD US (1 gallon per day = 3,78 litres d’eau à une pression de 4 bar et à une T° de 20° C).
Plus la température est élevée, meilleur sera le rendement de l’osmoseur. Les osmoseurs “amateurs” que les aquariophiles utilisent généralement sont conçus pour être utilisés avec de l’eau froide (maximum 35°C sous peine de dégâts à votre membrane).
Plus la pression est élevée, plus le rendement sera élevé. Pour les osmoseurs “non professionnels” à vocation aquariophile, maintenez la pression entre 4 et 6 bars. Si la pression de votre eau de distribution est trop faible, il existe des pompes (surpresseurs ou booster) pour augmenter la pression (5).
Lors de la toute première utilisation d’une nouvelle membrane, certains fabricants conseillent de jeter les premiers litres produits car la membrane pourrait relâcher certains composés toxiques indésirables (6).
Les fabricants d’osmoseurs commercialisent des produits chimiques pour décolmater les membrane encrassées mais je vous déconseille un tel achat car l’opération est assez délicate, voire dangereuse, et rien ne vous garantit l’état de la membrane après traitement. Ce traitement est parfois appelé “shampooinage” et consiste à plonger la membrane dans une succession de produits chimiques tels que bactéricides, enzymes, acide citrique, chélateurs, acide chlorhydrique ou sulfurique, etc.
Ne vous faite pas “arnaquer” en achetant des membranes “ancienne génération” en acétate de cellulose, exigez des membranes synthétiques (= Membrane thin film composite (TFC) en polysuflon/polyamide).
Certains accessoires peuvent être utiles et générer à terme des économies. Il existe dans le commerce des petits compteurs mécaniques qui indiquent la quantité d’eau traitée. Un manomètre indique la pression et informe de l’état d’encrassement des préfiltres. Une cuve transparente contenant le filtre sédiment permet un examen visuel du degré de colmatage. Les cartouches KDF (7) sont plus performantes que les préfiltres “charbon” car ils durent plus longtemps, éliminent les algues et les bactéries ainsi que les métaux lourds. Il est également possible d’adjoindre à la sortie des osmoseurs des cartouches anti-nitrates, reminéralisantes, des lampes germicides UV, etc.

Bien que cher à l’achat, un conductivimètre est très utile pour contrôler le bon fonctionnement de l’osmoseur. La membrane vieillit et un beau jour il faut songer à la remplacer car elle ne peut plus produire une eau de qualité suffisante. Le prix de la membrane coûte parfois 70% du prix de l’appareil complet ! Comptez en moyenne une durée de vie de +/- 5 ans. Cette durée dépend de plusieurs facteurs comme l’entretien, le type de membrane, la qualité de l’eau à traiter, etc. Si la conductivité de votre eau de conduite est de 950 µS/cm et que l’eau osmosée obtenue est supérieure à 80 µS/cm (et ce malgré un rinçage abondant), il est temps de la remplacer (8). Certaines personnes testent le taux de nitrate de l’eau de conduite et de l’eau osmosée en sortie pour se donner une idée plus précise de l’efficacité de la membrane. D’une part les nitrates sont la bête noir des aquariophiles, et d’autre part les nitrates sont des molécules très petites qui ne sont arrêtées que partiellement par la membrane et donnent donc une bonne idée de l’efficacité de votre osmoseur.
J’ai déjà songé à installer un osmoseur sur ma citerne d’eau de pluie. C’est en théorie possible et offre des avantages de taille (eau naturellement douce, gratuite, etc.) malgré quelques contraintes techniques (nécessité de préfiltres performants et de pompes de pression haut de gamme, etc.), mais je ne connais personne qui se soit lancé dans cette aventure.
Toujours dans un soucis de rentabilité maximale, l’eau osmosée peut servir à de multiples applications : arroser les plantes sensibles comme les orchidées, remplir le réservoir du fer à repasser, pour l’eau de la batterie de la voiture, ou encore pour l’eau de boisson moyennant certaines précautions indispensables. L’eau de rejet (le déchet) a nettement moins d’applications, mais elle peut néanmoins servir au nettoyage, à alimenter les chasses des WC, etc.
L’eau de conduite de ma région est certes potable, mais je considère qu’elle n’est pas de qualité suffisante pour être bue (trop de nitrates, pesticides, chlore, etc. Voir l’article chlore et chloramine dans le meekiNEWS n°11 page 17). L’eau minérale en bouteille est généralement de bonne qualité mais elle revient vite très cher à l’usage. Je dois vous mettre en garde ! L’utilisation de l’eau osmosée comme eau de boisson peut être dangereuse pour votre santé. Bien que les osmoseurs à usage aquariophile ne produisent jamais une eau pure flirtant avec les 0 µs/cm (qui serait très dangereuse d’ingérer !) (9), il est prudent de la couper avec un peu d’eau fortement minéralisée (style eau d’EVIAN) ou, faute de mieux, avec un peu d’eau du robinet. Des bactéries risquent également de se développer sur la membrane et de contaminer votre eau osmosée. Personnellement je bois l’eau osmosée en prenant garde de la couper avec un peu d’eau du robinet et en ne la récoltant (uniquement l’eau osmosée destinée à la boisson) qu’après une bonne heure de fonctionnement. Je décline toute responsabilité quant aux éventuels conséquences si vous décidiez vous aussi de boire cette eau. Certains fabricants mentionnent que leurs osmoseurs peuvent produire de l’eau à usage alimentaire, d’autres ne le signalent pas. Si c’est le cas, renseignez vous auprès du fabricant
(1) J’habite à Rixensart.

(2) Si un ratio plus grand " allège le travail " de la membrane, l’amélioration du rendement n’est pas proportionnelle. Pour un usage aquariophile, le gain de qualité obtenu en augmentant le ratio ne vaut pas la peine par rapport à l’économie d’eau. (GJ).

(3) impossible de changer le ratio qui est alors strictement dépendant de la pression et qui est très élevé à faible pression. (GJ).
(4) Principe du nettoyage par reflux ou “back-wash” des filtres pour piscine.
(5) La qualité de l’eau osmosée est nettement plus influencée par la pression d’entrée que par le taux de recyclage. (GJ).

(6) Ces substances sont employées pour conserver les membranes neuves lors du stockage. (GJ).

Les Mormodes

Mormodes Lindl. 1836

Sous-Famille : Epidendroideae,Tribu : Cymbidieae,

Sous-Tribu : Catasetinae.

Espèce type : Mormodes atropurpurea Lindley 1836 = M. hookeri Lem. 1851

Origine du nom : Grec mormo : fantôme, monstre hideux, et oides : comme (référence à la forme étrange des fleurs)

Mormodes est un genre d’orchidées épiphytes d’Amérique du Sud comptant environ 70 espèces.

Son ère de répartition s’étale du Mexique jusqu’en Bolivie et au Brésil.

Ont les trouvent notamment dans les forêts tropicales inférieures à basse altitude et le plus souvent sur les parties pourries d’arbres ou de branches tombées et sur les troncs d’arbres.

Les orchidées Mormodes, sont classées en tant que membres de la sous-tribu Catasetinae. Ainsi que les Clowesia, Catasetum, Cycnoches et Dressleria.

Ce sont des plantes épiphytes à feuilles caduques, la tige portant l’inflorescence part du milieu du pseudo-bulbe charnus une fois que la nouvelle croissance vient à échéance après la saison sèche.

C’est ce qui la différencie du genre Catasetum, dont la tige part de la base du pseudo-bulbe.

Les pseudo-bulbes sont charnus et profondément veinés; ils portent plusieurs feuilles distiques, plicatives et caduques.

Ce genre de petites plantes est intéressant et produit des fleurs parfumées sur grappes dressées.

Les Mormodes sont parfois identifiées comme « l’hirondelle volante », « la fée » ou l’orchidée « gobelin », ses fleurs sont asymétriques avec le labelle tordu sur le côté.

Les cultivateurs tentent de minimiser cette caractéristique inhérente du genre.

Ses fleurs « parfaites » ont deux segments masculins et féminins. Certaines espèces peuvent produire des fleurs unisexuées qui ont une apparence différente de celle des fleurs bisexuelles habituelles.

Peu de temps après la floraison, les plantes perdent leurs feuilles en préparation d’une saison sèche. et ne devraient pas être arrosées jusqu’au retour de la croissance à moins que les pseudo-bulbes se soient beaucoup ratatiner.

Au moment ou les plantes sortent de leur période sèche, la croissance est très rapide, lorsque celle-ci est suffisamment développée, ils ont besoin d’être arrosé copieusement, et fertilisé .

La culture des Catasetinae n’est pas difficile. Il faut juste comprendre et respecter leur rythme de croissance.

N.B: Une grande attention est donc nécessaire, pour suivre la culture et cesser l’arrosage pendant la période sèche et de reprendre seulement après que la plante est sortie de son repos.

Ont évitera la pourriture, auxquelles ces plantes sont sensibles !

Des pots en terre cuite sont à privilégier afin d’obtenir plus de stabilité et ainsi éviter la culbute, les pots n’incluant qu’un pseudo-bulbe assez lourd et d’un volume important !

Le substrat à préconiser serait composé de sphaigne et de fines écorces de pin.

Fiche de culture des Catasetinae en général:

Mormodes , ( Cycnoches, Catasetums, et Clowesia )

Chez les Catasetinae, on observe deux périodes bien distinctes: une période de croissance et une période de repos (dormance).

Pour réussir à cultiver votre orchidée dans des conditions optimales, il est important de comprendre et de respecter ces phases. Lorsque les plantes sont en croissance active, il faut maintenir

constamment l’humidité du substrat et fertiliser régulièrement. C’est essentiel pour que votre orchidée se développe.

Quand la plante est en période repos, ne pas ou très peu l’arroser (on pourra éventuellement la brumiser) car les pseudo-bulbes auront stocké suffisamment d’eau et de nutriments pendant la période de croissance.

Vous devrez simplement observer votre orchidée pour connaître ses besoins et savoir quand faire les ajustements de culture nécessaires.

Voici en détail ce que vous devez observer :

Au début du printemps:

Les Catasetinae commencent leur nouvelle croissance au début du printemps. Toutefois, l’arrosage ne doit reprendre qu’après l’apparition des nouvelles racines et quand celles-ci mesureront entre 8 et 10 cm.

Fred Clarke, le créateur américain des nombreux hybrides primés qui ont fait sa renommée (dont Fdk. After Dark ‘SVO Black Pearl’ FCC/AOS) insiste beaucoup sur ce point :

« Attendre que les nouvelles racines soient bien développées pour recommencer l’arrosage.

Attendre pour arroser n’est pas facile, mon instinct naturel m’incitait à commencer l’arrosage dès que je constatais la reprise

de la croissance, mais j’ai appris suite à différents essais et erreurs qu’il vaut mieux attendre pour commencer à arroser que de

commencer trop tôt. Je pense également que les racines des Catasetinae se détériorent au cours de la période de repos et qu’elles sont alors moins actives pour absorber l’humidité et les nutriments.

C’est pourquoi les nouvelles racines sont vitales pour la santé des plantes et qu’il ne faut surtout pas arroser trop tôt ».

Fin du printemps-été:

Une fois que les nouvelles racines sont suffisamment développées, débute la période où les nouveaux pseudo-bulbes apparaissent. Pendant 3 à 4 mois, votre orchidée va se développer d’une façon

impressionnante, sa taille va probablement doubler. Elle a donc besoin d’arrosages réguliers de façon à maintenir le substrat en permanence humide et d’une fertilisation régulière.

Dans la plupart des cas, il faudra l’arroser 2 ou 3 fois par semaine. Un engrais équilibré (type Orchid Focus Croissance) est nécessaire. Une

intensité lumineuse égale ou supérieure à celle requise pour Cattleya aidera également à assurer une forte croissance et une belle floraison.

C’est maintenant que les soins attentifs que vous avez apporté à la culture de votre orchidée vont commencer à être récompensés: la période de floraison démarre !

Automne-Hiver:

Quelques temps après la floraison, en fin d’automne, les plantes vont commencer à entrer dans la phase de repos. Comprendre les signaux du début de cette période et leurs facteurs de déclenchement est très important.

Les signaux sont le jaunissement et le brunissement du bout des feuilles: Stoppez alors l’apport d’engrais et réduisez de moitié les arrosages.

Puis quand la plupart des feuilles seront jaune/marron ou seront tombées, suspendre totalement les arrosages.

La règle générale à suivre est la suivante: A partir du 15 novembre, ne plus faire d’apport d’engrais et réduire les arrosages de moitié.

Au 1er janvier, la plupart des feuilles doivent avoir jauni et être de la croissance, mais j’ai appris suite à différents essais et erreurs qu’il vaut mieux attendre pour commencer à arroser que de

commencer trop tôt. Je pense également que les racines des Catasetinae se détériorent au cours de la période de repos et qu’elles sont alors moins actives pour absorber l’humidité et les nutriments.

C’est pourquoi les nouvelles racines sont vitales pour la santé des plantes et qu’il ne faut surtout pas arroser trop tôt ».

Fin du printemps-été:

Une fois que les nouvelles racines sont suffisamment développées, débute la période où les nouveaux pseudo-bulbes apparaissent. Pendant 3 à 4 mois, votre orchidée va se développer d’une façon

impressionnante, sa taille va probablement doubler. Elle a donc besoin d’arrosages réguliers de façon à maintenir le substrat en permanence humide et d’une fertilisation régulière.

Dans la plupart des cas, il faudra l’arroser 2 ou 3 fois par semaine. Un engrais équilibré (type Orchid Focus Croissance) est nécessaire.

Une intensité lumineuse égale ou supérieure à celle requise pour Cattleya aidera également à assurer une forte croissance et une belle floraison.

C’est maintenant que les soins attentifs que vous avez apporté à la culture de votre orchidée vont commencer à être récompensés: la période de floraison démarre !

Automne-Hiver:

Quelques temps après la floraison, en fin d’automne, les plantes vont commencer à entrer dans la phase de repos. Comprendre les signaux du début de cette période et leurs facteurs de déclenchement est très important.

Les signaux sont le jaunissement et le brunissement du bout des feuilles: Stoppez alors l’apport d’engrais et réduisez de moitié les arrosages. Puis quand la plupart des feuilles seront jaune/marron ou seront tombées, suspendre totalement

les arrosages.

La règle générale à suivre est la suivante: A partir du 15 novembre, ne plus faire d’apport d’engrais et réduire les arrosages de moitié.

Au 1er janvier, la plupart des feuilles doivent avoir jauni et être

tombées, stopper alors tout arrosage à cette date même s’il reste quelques feuilles. L’entrée de votre orchidée en période de repos est causée par plusieurs facteurs : la maturité du pseudo-bulbe, la réduction de la longueur du jour, des températures plus fraîches et une diminution de l’humidité autour des racines. Dans la plupart des pays, la période de repos se déclenche naturellement.

Cependant, lorsque les plantes sont cultivées dans les zones chaudes (par exemple au sud du Texas, en Floride ou à Hawaii) ou dans votre maison ou encore sous un éclairage artificiel, il arrive que la période de repos doive être provoquée.

.L’arrêt de l’arrosage début janvier, indépendamment du nombre de feuilles encore vertes, va déclencher cette période.

N.B: Vous n’hydraterez votre orchidée en repos que si ses pseudo-bulbes se rident de façon inquiétante.

Habituellement un arrosage léger ou une brumisation, suffiront pour qu’ils reprennent leur apparence normale.

En résumé:

A la reprise de la croissance, attendre pour arroser que les nouvelles racines soient bien développées et mesurent entre 8 et 12 cm. (Ne soyez pas pressés d’arroser, il est préférable de patienter, plutôt que de commencer trop tôt)

Arroser et fertiliser fréquemment pendant la phase de croissance active.

Arrêtez la fertilisation et réduire l’arrosage de moitié vers la mi-novembre.

Cessez tout arrosage au 1er Janvier.

Luminosité: Les Catasetinae ont les mêmes besoins que les Cattleyas. Toutefois, elles sont très adaptables et réussissent très bien avec moins ou plus de lumière.

Pour une croissance optimale, préférez une exposition au sud ou à un endroit bien ensoleillé, devant une baie vitrée ou une fenêtre avec un voilage.

Substrat: Nous utilisons un mélange bien drainant composé de mousse de sphaigne, écorces de pin et perlite.

Contenant: Les pots en plastique transparents sont bien adaptés, mais on peut également utiliser de préférence des pots en terre cuite ( plus stable), des paniers, et des supports en écorce de liège.

Les Catasetinae n’aiment pas être rempotés, aussi choisissez un pot de taille suffisante qui permettra 2-3 ans de croissance, avant le prochain rempotage.

Engrais: En période de croissance active, utilisez à chaque arrosage un engrais équilibré.

Pendant la floraison, optez pour un engrais spécial floraison.

Air: Les Catasetinae apprécient une bonne ventilation. Si vous cultivez votre orchidée dans une serre, utilisez votre/vos ventilateur(s).

Votre orchidée appréciera également d’être suspendue ce qui lui permettrait de bénéficier d’un mouvement d’air maximum.

Température et Humidité:

La culture peut être menée en climat tempéré, ou tempéré chaud, les Fredclarkearas ( hybrides crées par Fred Clarke) sont plutôt tolérants de ce côté. Des températures nocturnes plus fraîches (aux alentours de 15°C) sont bien supportées pendant le repos hivernal.

Hygrométrie: aux alentours de 60% minimum, si cela est possible.

Rempotage et division: A pratiquer au début de la période de croissance et avant l’apparition des nouvelles racines. (Souvenez-vous : pas d’arrosage jusqu’à ce que les racines soient bien établies, 8 à 12 cm de long).

Contrairement à la plupart des orchidées, les Catasetinae se portent bien si on les divise régulièrement. Les divisions se font en coupant avec un outil stérile ou en tirant délicatement sur les pseudo-bulbes. Essayez d’obtenir des divisons de 2 à 5 pseudo-bulbes.

Les insectes ravageurs: Les Catasetinae sont généralement exempts d’organismes nuisibles, toutefois certains insectes peuvent être attirés par leurs feuilles appétissantes.

Ne vous dites pas que, les feuilles tombant pendant la période de repos, il est inutile de les traiter en cas d’attaque . Vérifiez régulièrement la face intérieure des feuilles.

Si vous découvrez des insectes, prélevez un échantillon et montrez le à un spécialiste de votre jardinerie. Ces conseils de culture générale s’appliquent dans la plupart des situations.

Chaque orchidophile ayant ses propres conditions de culture, nous vous invitons à faire des ajustements en fonction de votre expérience et vos conditions.

Vous verrez qu’une fois les règles de base comprises (cf. En résumé), vous aurez beaucoup de plaisir à voir votre orchidée s’épanouir au fil des années.

Descriptions de quelques Mormodes:

L’orchidée noire: After Dark ‘SVO Black Pearl’

Est le résultat, d’une hybridation réalisée par Fred Clarke

Cette orchidée aux fleurs noires si particulières est issue du croisement entre Catasetum Donna Wise et Mormodia Painted Desert (Clowesia Rebecca Northen x Mormodes sinuata).

Sa culture s’apparente donc à celle des trois genres dont elle est issue (Catasetum, Mormodes, Clowesia). Fredclarkeara

Mormodes buccinator Description: la plante fleurit de l’hiver au printemps avec des fleurs large de 6,5 cm de sept à douze. Les fleurs ont un parfum de menthe forte-menthol.

Distribution: la plante se trouve le plus souvent dans la forêt des basses terres du Mexique, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Venezuela, Colombie et Brésil à une altitude de 450 à 1500 mètres

Culture intermédiaire à conditions chaudes avec partiellement une

lumière vive. Eau régulièrement au cours de la saison . En période de dormance réduire l’arrosage de plus en plus.

Au cours de la dormance seulement de l’eau environ deux fois par mois pour garder des pseudo-bulbes non ratatinés. Reprendre l’arrosage normalement quand les nouvelles pousses se produisent au printemps.

Mormodes colossus Description: la plante fleurit au printemps avec plusieurs fleurs larges de 12 cm.

Distribution: se trouve dans les forêts montagneuses du Costa Rica et le Panama entre 1200 et 2100 mètres d’altitude.

Culture intermédiaire à conditions chaudes avec partiellement une

lumière vive. Eau régulièrement au cours de la saison .

En période de dormance réduire l’arrosage de plus en plus. Au cours de la dormance arroser environ deux fois par mois pour garder des pseudo-bulbes non ratatinés.

Reprendre l’arrosage normalement au printemps quand les nouvelles pousses apparaissent.

Nom commun : La Mormodes gigantesque.

Mormodes hookeri : la plante fleurit en été avec plusieurs fleurs.

Distribution: la plante se trouve au Costa Rica et au Panama. Mêmes conditions de culture que précédemment. Nom commun Hooker Mormodes .

Mormodes skinneri: Description: la plante fleurit de la fin du printemps à l’été avec de nombreuses fleurs parfumées de 6 cm.

Distribution: la plante se trouve au Costa Rica à une altitude de 500 à 1500 mètres. Les conditions de culture sont les mêmes.

Nom commun : Mormodes de Skinner.

Mormodes speciosa: Description: la plante fleurit de la fin du printemps à l’été avec nombreuses fleurs parfumées de 6 cm.

Distribution: la plante se trouve en Colombie à des altitudes autour de 1200 à 1500 mètres. Mêmes conditions de culture.

Nom commun : La Mormodes exceptionnelle.

Mormodes badia: Description: la plante fleurit d’automne à l’hiver avec des fleurs larges de 5 cm jusqu’à vingt-cinq. Les fleurs sont odorantes. Les plantes sont pollinisées par les abeilles euglossines.

Distribution: Cette plante épiphyte est endémique au Mexique sur la côte centrale du Pacifique dans les états de Nayarit et Jalisco, elle pousse sur des branches de chênes et autres arbres 300 à 1700 mètres

et souvent sur des bois en décomposition. Les inflorescences latérales naissent sur les pseudo-bulbes sans feuilles de l’année passée et portent d’assez nombreuses fleurs rouge sombre au parfum de chocolat.

Ses pseudo-bulbes, coniques-ovoïdes, entourés de bractées parcheminées, portent une épine après la chute des feuilles. Conditions de culture frais à chaud.

Mêmes conditions de culture que précédemment pour les arrosages.

Nom commun : Le mormodes terne brun-rouge.

Mormodes lawrenceana: Description: la plante fleurit en été avec des fleurs larges de 6,25 cm. L’inflorescence porte dix à quinze fleurs. Distribution: cette plante se trouve le plus souvent dans la forêt en Colombie.

Lorsqu’elle fleurit le pseudo-bulbe a perdu ses feuilles. Les fleurs ont une fragrance de pin. La culture est identique aux précédentes.

Les Laelia

Décrit en premier par John Lindley en 1831

Laelia est un genre d’orchidées épiphytes ou lithophytes du Mexique, d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud.

Le nom du genre devrait provenir de la mythologie romaine. Laelia était l’un des six vestales du temple de Vesta chargé d’alimenter le feu sacré. D’autres versions identifieraient l’origine tout simplement au nom donné aux femmes de la famille romaine de Laelius.

Le genre Laelia a été créé par Lindley en 1831. Le premier classé fut le Laelia grandiflora (maintenant appelé Laelia speciosa) et institué parce que, tout en notant une similitude avec les Cattleya, il a remarqué qu’ils avaient quatre sacs de pollen alors que les Cattleya en avaient deux et que dans chaque cas, à la fois les fleurs ainsi que les pseudo-bulbes étaient différents.

En 1917,Schlechter revisa le genre et le divisa en 7 sous-genres. En 1990, Carl Withner révise le genre et le divise en 4 sous-genres puis en sections. Nouvelle révision en 2000 par Van den Berg & M.W. Chase qui reclassent les sous-genres Crispae, Microlaelia et Parviflorae de C. Withner dans le genre Sophronitis.

Depuis cette dernière mise à jour le genre ne comporte plus que 23 espèces provenant toutes d’une zone comprise entre le Mexique et l’Amérique Tropicale. Il est très proche des Cattleya avec lesquels il a beaucoup été hybridé.

Les orchidées Laelia sont des plantes au beau feuillage persistant, originaires des régions de forêts tropicales ayant donc une vaste répartition, allant de Cuba à l’Argentine avec une concentration élevée au Brésil et au Mexique.

Certains chercheurs (Van den Berg et al.) se sont penchés sur le fait que les espèces Laelia du Brésil et Laelia du Mexique sont deux groupes différents d’espèces, la conclusion est venue à la suite de l’étude de leur ADN et l’analyse de ce qui, semble montrer que les espèces brésiliennes sont plus semblable au genre Sophronitis, endémique du Brésil et devrait donc faire une distinction entre le Laelia mexicain et le Laelia brésilien et appeler ce dernier Sophronitis.

En dépit de ces observations, le Code international de nomenclature des plantes botaniques considère les deux espèces appartenant au genre Laelia. En conséquence cela crée une confusion considérable, d’ou sont nés de nombreux nouveaux noms sur différentes espèces.

Dans cet article, nous allons suivre la nomenclature plus traditionnelle, même compte tenu du fait que les espèces brésiliennes et mexicaines ont des exigences environnementales.

Les Laelia au beau feuillage persistant peuvent être trouvés sous des formes et des tailles très différentes. Comme exemple de différence, le très grand Laelia purpurata pouvant atteindre les 60 cm au très petit Laelia liliputana ne mesurant pas plus de 3-5cm. Malgré le fait que l’on aurait tendance a rassemblé sous un même genre les Laelia dans le groupe Cattleya, ils seront séparés dans cette analyse du fait que les Laelia disposent de quatre sacs de pollen, contrairement au Cattleya qui n’en disposent que de deux.

Dans leurs milieux naturels les Laelia poussent en épiphyte avec un développement sympodial, ils ont une propagation horizontale et produisent de nouveaux rhizomes chaque année.

Les plantes sont équipées de pseudo-bulbes qui prennent des tailles et formes très différentes. Par exemple, pour le Laelia Purpurata les pseudo-bulbes sont réunis et forment des groupes très denses et écrasés.

Les feuilles de Laelia sont pour la plupart érigées et poussent au sommet des pseudo-bulbes, le nombre varie de 1 à 3 pour la plupart et elles sont coriaces et rigides (à quelques exceptions près).

Les fleurs sont groupées en racème (ensemble de fleurs ou de fruits regroupés sur une tige commune) généralement très riche en fleurs qui se dégagent de la partie centrale du pseudo-bulbe produisant des fleurs qui ressemblent à celles des Cattleya avec les sépales et les pétales de taille égale, et de forme la plupart du temps allongée et souvent parfumée. Certaines espèces produisent jusqu’à 25 fleurs par tige et chaque plante peut produire trois ou plus de floraisons par saison.

Les Laelia ont commercialement de nombreux hybrides dérivés principalement de l’union avec les Cattleya (Cattleya alliance). En fait ce genre est très recherché et utilisé pour l’hybridation.

Compte tenu du fait que, même s’ils ne sont pas un grand nombre d’espèces (50 ou 75 selon les différentes sources) ce sont des plantes qui poussent dans des aires et habitats très différents, donc il n’est pas possible de faire une généralisation sur leurs techniques de culture et pour cette raison, nous considérons la division qui a été faite par Friedrich Richard Rudolf Schlechter, un botaniste allemand (1872-1925) qui a divisé les espèces dans les sept groupes suivants:Cattleodes-Hadrolaelia-Eulaelia-Microlaelia-Parviflorae ou Cyrtolaelia-Podalaelia-Calolaelia

Premier groupe: Cattleodes:

Dans ce groupe, nous considérons le Laelia dans des conditions chaude et humide pendant l’été et frais et sec pendant l’hiver.

Ce groupe comprend les espèces:

Laelia crispa, Laelia fidelensis, Laelia grandis, Laelia lobata,Laelia Perrinii , Laelia sombre, Laelia virens. Laelia xanthina,Laelia purpurata.

Du point de vue de la culture de ces plantes, nous pouvons les définir comme Cattleya et donc voir le chapitre consacré à son égard pour les techniques de culture. En particulier, on peut considérer que se sont des orchidées de serre intermédiaire avec des températures hivernales autour de 12-15 ° C et une température sèche de l’été de 27 à 30 ° C et une bonne hygrométrie ambiante.

Elles peuvent être cultivées à la fois en suspension ou en pot.

Elles ne sont pas particulièrement difficiles à cultiver.

Deuxième groupe: Hadrolaelia

Ces Laelia se trouvent principalement dans les prairies et les savanes brésiliennes dans les 1000 m d’altitude au dessus du niveau de la mer, dans des zones dépouillées avec peu d’arbres.

On y trouvent les espèces:

Laelia alaorii. Laelia dayana. Laelia jongheana. Laelia Praestans

Laelia pumila, Laelia sincorana.

Compte tenu du fait que ce sont des plantes qui vivent dans les prairies et les savanes, le climat est donc chaud et sec pendant la journée et froid la nuit, donc avec de fortes variations de température entre le jour et la nuit.

Ces espèces ne sont pas apte à être cultivées en appartement du fait des conditions extrêmes de la culture qui sont difficiles à reproduire dans un environnement familial.

Troisième groupe: Eulaelia.

Il n’y a qu’une espèce dans ce groupe et c’est une mexicaine, la Laelia speciosa.

Cette Laelia vit en haute altitude, habituellement à 2000 m au dessus du niveau de la mer, dans des zones touchées par la sécheresse au cours de l’hiver et au printemps où les fluctuations de température allant de -7 ° C à + 38 ° C.

C’est une plante équipée de pseudo-bulbes de 5 cm de longueur qui rappellent un œuf, lisse, couvert de gaines qui se ride avec l’âge.

Les feuilles sont longues de 13 à 15 cm et possèdent généralement une seule feuille par pseudo-bulbe bien qu’il n’est pas rare qu’elles soient deux. Elles sont caduques si elles n’ont qu’une seule saison de croissance. Habituellement, l’inflorescence se développe avant les nouvelles feuilles et porte de nombreuses fleurs, grandes jusqu’à 15 cm et très durables et parfumées. Les sépales et les pétales sont de couleur lilas avec différentes nuances et de tons plus ou moins marqués.

Aucun hybride de cette plante n’est connu.

C’est une orchidée très difficile à cultiver en appartement car il nécessite des conditions tout à fait extrêmes tels que la lumière et la température. Prenons encore quelques directives générales:

lumière: très intense entre 30000 à 40000 lux et doit être filtrée pendant les heures chaudes de la journée pour éviter les coups de soleil. Nécessite une ventilation excellente et abondante tout au long de l’année. La température optimale de culture au cours de la période de l’ordre de 24 à 27 ° le jour et de la nuit à environ été 12-13 ° ; journée d’hiver autour de 19-31 ° et la nuit entre 3-5 °. Arrosage: en pratique arrosé régulièrement et copieusement pendant 4-5 mois, ceci pendant la période comprise entre la fin du printemps et le début de l’automne; pendant les autres périodes réduire considérablement. Dans tous les cas, les conditions essentielles à la réussite de cette plante sont que le substrat et les racines se dessèchent très rapidement.

substrat: il est conseillé de la cultiver en épiphyte, type de support de liège, mais peut aussi être cultivée en pot tant que le dispositif permet un drainage rapide de l’arrosage et un séchage rapide des racines.

La plante fleuri de la fin du printemps à la mi-été.

Quatrième groupe: Microlaelia

Ne comporte qu’une plante le Laelia lundii.

Originaire du Brésil Laelia lundii pousse sur les rochers ou des troncs de brousse au-dessus de 1000 mètres sur les montagnes côtières. Facile à identifier; c’est la seule Laelia du Brésil qui a plus d’une feuille, il est bifolié et il s’agit d’une plante miniature.

Les fleurs sont étoilées, blanches. Le labelle est richement veiné de pourpre.

Deux petites fleurs d’environ 3 cm se développent sur une courte hampe sur la nouvelle croissance. Les feuilles sont cylindriques et soudées les unes aux autres.

Le Laelia lundii est attrayant et peut devenir un beau petit spécimen avec l’âge.

La floraison ce fait de la mi-hiver au printemps.

La culture est tempérée à chaude.

Origine le Sud-est du Brésil.

Cinquième groupe: Parviflorae ou Cyrtolaelia

Dans ce groupe, nous trouvons les Laelia qui sont appelés “rupicole” càd vivant dans les rochers. Ce sont des orchidées avec de petites fleurs, mais caractérisées par une vive coloration.

Trois classements d’espèces ont été établis (classement publié par Pabst et Dungs dans Orchidaceae brasiliensis):

Les montagneuses, les typiques des savanes et prairies, et la tropicale.

Les montagneuses rupicoles :Laelia brevicaulis, L. kautskyi, Laelia harpophylla, L. gloedenianana, L. macrobulbosa, L. mixta. Laelia cinnabarina

Typiques des savanes et prairies avec un climat sec:

Laelia angereri, L. caulescens, L. crispata, L. crispilabia, L.mantiqueirae, L. longipes, L. pfisteri, L.ghillanyi, , Laelia lucasiana, L. malletii, L. reginae, L. blumerscheinii, L. briegeri,L. acinnamomea , L. endsfeldzii, , L. milleri, L. braderi, L. esalqueana, L. itambana Laelia flava et L.lilliputana

Forêt tropicale avec la seule espèce:Laelia bahiensis.

Le Laelia harpophylla est peut-être la seule plante qui présente des caractéristiques un peu différentes de tous les autres, car il n’est pas équipé de feuilles succulentes et structures florales, pour lui, sont applicables sans aucun problème, les mêmes techniques de culture que les Cattleya. Pour tous les autres, doivent être pris en compte, certains facteurs essentiels à leur survie:

Lumière: Ces plantes ont besoin de beaucoup de lumière.

Température: pendant la journée le maximum doit oscillé autour des 27-35 °C. Tandis que les nuits d’hiver les minimums doivent être autour de 11-13 °C, avec des températures encore fraîches pendant la formation des boutons floraux pour stimuler la plante à la floraison.

Humidité: ce sont des plantes qui poussent accrochées aux rochers et dans les périodes de sécheresse l’eau provenant de la rosée du matin sèche très rapidement;

Repos: pendant l’automne et l’hiver ils sont en dormance (après la floraison) donc les arrosages pendant ces mois doivent être réduits à une simple pulvérisation, de manière à maintenir les pseudo-bulbes gonflés jusqu’au printemps au moment de reprendre l’arrosage.

Substrat: Ce sont des plantes épiphytes d’excellence pour qui, si elles ne sont pas conservées en tant que telle, c’est-à-dire, reposant simplement sur des supports en suspension (qui devrait de préférence être positionné de telle sorte qu’ils restent en position horizontale), afin que les racines soient libres, les différents substrats doivent assurer une parfaite circulation de l’air entre les racines afin qu’ils puissent sécher très rapidement après avoir été arrosé. Cette considération est importante parce que dans la nature les racines s’installent habituellement dans les crevasses des rochers où se forment avec l’humidité nocturne de petits ruisseaux, compte tenu de l’environnement pratiquement sec, ils s’assèchent rapidement de la journée, de telle sorte que les racines ne sont jamais humide pendant une longue période.

Sixième groupe: Podalaelia

Ce groupe est caractérisé par des Laelia mexicaines dont les habitats naturels sont caractérisés par les moussons d’été et frais et sec pendant l’hiver.

Les espèces: Laelia albida, Laelia Anceps, Laelia autumnalis,

Laelia rubescens.

Compte tenu de leur habitat naturel, leur période active de croissance coïncide avec la mousson d’été alors très chaud et très humide, tandis qu’en hiver, un climat sec et froid au cours du quel ils entrent en dormance. La principale cause de la mort de cette plante se produit pendant l’hiver parce que vous ne gérez pas un microclimat sec.

En particulier les espèces Laelia anceps, Laelia albida et Laelia autumnalis proviennent d’altitudes très élevées de sorte que le temps d’hiver devrait être encore plus froid que les rubescens.

Septième groupe: Calolaelia

Ce groupe comprenait une espèce, mais qui est maintenant inclus dans le genre Scomburkia. le Laelia superbiens.

Informations générales

Après, cette présentation des différentes espèces, localisées dans leurs milieux d’origine, nous donnons des indications générales sur leur culture qui peuvent ensuite être adaptés aux instructions données dans les groupes individuels.

Ce sont surtout des plantes épiphytes qui poussent sur les rochers, dans les surfaces ouvertes avec les racines libres et de par la structure même de la plante, caractérisées par des feuilles coriaces, elles sont adaptées pour vivre dans des environnements pauvres.

En regardant la plante, même au-delà des indications données par les différentes espèces on peut comprendre comment les cultiver. Lorsque les feuilles sont épaisses et coriaces, et ont des cuticules épaisses, la fonction d’une part de réserve d’eau et d’une protection contre le soleil.

Ils sont donc habitués à vivre dans les zones arides et ensoleillées.

La cuticule (du latin cuticula « petite peau ») est la couche externe qui recouvre et protège les organes aériens des végétaux.

Ces plantes ont particulièrement de longue inflorescence avec des tiges qui poussent moyennement en zones ombragées et s’étirent pour aller à la recherche d’une plus grande lumière.

Température et ventilation

Ce sont des plantes qui vivent pour la plupart dans les rochers, sur des surfaces ouvertes donc le premier élément essentiel, commun à tous est une excellente circulation d’air entre les feuilles et les racines de la plante.

En ce qui concerne la température de culture, elle est donnée dans les groupes individuels.

Lumière

A titre indicatif le Laelia nécessite beaucoup de lumière. Les valeurs optimales sont de l’ordre de 30000 à 45000 lux et même plus.

Arrosage et humidité

Un autre aspect important dans la culture de cette espèce est que pendant la période de croissance active l’arrosage doit être abondant, mais en même temps la plante doit avoir une chance de sécher très rapidement.

Fertilisation

Le Laelia doit être fertilisé régulièrement, mais exclusivement pendant la période active de croissance, comme étant principalement cultivé dans des matériaux inertes, des éléments minéraux nécessaires à leur survie doivent être inclus dans la fertilisation. Il est recommandé que la fertilisation soit réalisée lorsque le substrat est mouillé.

Rempotage

Pour le rempotage, voici les premières étapes à suivre:

L’orchidée doit avoir les racines humides car de cette manière elles resteront plus souple et donc sont moins sujettes à la rupture.

Avec prudence, couper les parties de racines mortes avec des ciseaux ou couteau préalablement nettoyés et désinfectés avec de l’alcool, de l’eau de Javel ou une flamme. N’importe quelle surface de coupe doit être désinfectée avec un large éventail de fongicide en poudre. Attendre quelques jours avant d’arroser, pour laisser le temps aux racines de guérir les blessures. Tout support pouvant accueillir la plante doit avoir été préalablement lavé et désinfecté avec de l’alcool ou de l’eau de Javel;

Tout matériau qui est utilisé comme substrat devrait tremper pendant plusieurs jours afin d’éliminer les impuretés et la poussière.

Une fois que vous avez préparé tout le nécessaire, choisir le type de substrat. Dans ce cas, considérer qu’étant plantes épiphytes ils aiment particulièrement une bonne aération des racines, il est donc préférable qu’ils soient cultivés simplement placés sur des supports afin que les racines puissent se développer librement. Donc, une branche, un morceau du tronc, un morceau de liège sont certainement le logement qu’elles aiment le plus. Pour fixer la plante sur le support utiliser un matériau qui n’est pas facilement dégradable par l’humidité tel que du fil de nylon ou de la ficelle plastifiée ou simplement des bandes de nylon, par exemple, issus des collants.

Si vous avez choisi les pots en terre cuite ou en plastique, pratiquer de nombreux trous afin d’effectuer un maximum d’aération et d’employer un substrat assez grossier pour obtenir un séchage rapide et préserver la plante de dommage conséquent. Comme milieux de culture peuvent être utilisés par exemple de l’écorce de pin mélangé avec de la lave (5-15 mm) ou de gravier ou des morceaux de roche.

Floraison

Les fleurs en forme d’étoile poussent en abondance le long de la hampe florale, généralement au printemps-été dans leur milieu naturel. Les fleurs sont généralement parfumée et de très longue durée. Les Laelia forment facilement des hybrides dans le genre, et avec d’autres genres, y compris Cattleya , Brassavola et Rhyncholaelia .

Quelques descritions:

Laelia pupurata

John Lindley fit la Description de Laelia purpurata en 1852 dans “Flower Garden” à partir d’un spécimen cultivé par M. Bachouse de York (Angleterre) et provenant de Santa Catarina au Brésil.

Originaire du Brésil il pousse haut dans la canopée des arbres où il est exposé à une lumière intense et beaucoup de bonne circulation d’air. Originaire des régions de Rio de Janeiro, Sao Paulo, Santa Catarina et Rio Grande do Sul. C’est une plante de grande taille qui ressemble aux Cattleya unifoliés. Les grands pseudo-bulbes de Laelia purpurata ont une feuille coriace. La hauteur totale de la plante peut dépasser 70cm.

les fleurs se développent dans une gaine verte sur la nouvelle croissance. Les feuilles sont vert moyen à vert foncé. Cette espèce a la plus grande fleur de tous les Laelias. (15-20 cm) Très voyante, parfumée et de longue durée. Fleurs se développant sur une longue grappe de 30 à 40 cm et ont entre 3-7 fleurs. Les fleurs individuelles sont bien espacées et ont une position attractive. La forme typique a des pétales et sépales blancs et un labelle violet. Il y a beaucoup de variations de couleur dans les espèces. Il existe concolor lavande, semi-alba, blanc, vinicolor, delicata, évasée et formes de couleur bleue de Laelia purpurata avec une variété de marquages ​​et rayures à l’intérieur du labelle. Il existe de nombreuses variétés de Laelia purpurta notamment: var. vinicolor. var. sanguinea. var. carnea. var. flamea. var. flamea x var. striata. var’St. Catherine’. var. ubatuba. var. delicata. var. werkhauseri var. roxo-violetta Var. russelliana. var. alba. var. semi-alba 'Do Seara’var. var. coerulea.

La floraison se fait du printemps tardif à l’automne. À une température tempérée à chaude. Le Laelia purpurata est le plus populaire de tous les Laelias et a été utilisé par les cultivateurs pour réalisé quelques uns des plus beaux hybrides.

Laelia sincorana

Cette espèce a été découverte en 1908 par Ernst Ule mais a été perdu pour la science jusqu’à ce qu’il ait été redécouvert au milieu du 20ème siècle. Originaire du Brésil on le trouve dans l’état de Bahia où il pousse sur les troncs des arbustes Vellozia dans des conditions plutôt exposées.

La plupart de l’humidité provient de brouillard et condensation car les précipitations sont rares. Il pousse à 1100 à 1500 m d’altitude dans la Serra da Sincora. Plante de petite taille avec de courts pseudo-bulbes, comprimés latéralement et rigide , les feuilles sont coriaces et ovales. La couleur du feuillage est vert foncé. Fleur: 10 cm. petites et moyennes.

Les fleurs de Laelia sincorana sont attrayantes, bien formées et aux couleurs vives. Le rose au violet est la couleur typique avec des veines plus sombres. La lèvre est d’un violet foncé avec une gorge plus claire avec des veines marquantes violettes. L’inflorescence de 6 cm produit entre 1 et 4 fleurs sur la nouvelle croissance. Il existe des formes bleues et alba. Floraison: Printemps. Température de croissance: tempéré à chaud. Le Laelia sincorana est facile à cultiver si ses besoins sont satisfaits. Il préfère les conditions de température tempérée comme la majorité des Cattleyas et hybrides. Il se développe dans un milieu minéral qui se draine bien (c’est à dire la roche de lave ou Aliflor). Les racines doivent sécher assez rapidement après l’arrosage pour éviter la pourriture. Fournir un repos d’hiver très sec.

Laelia speciosa (Kunth) Schltr. 1914.

Communément connu comme l’orchidée Mayflower, est une espèce du Mexique poussant à une altitude de 1400 m à 2400 m. La plante est très résistante à la sécheresse et peut tolérer des conditions froides à chaudes. Il fleurit de l’été à l’automne, il produit des fleurs odorantes.

Il y a généralement trois à quatre fleurs sur une inflorescence .

Cette espèce est très prisée et très recherchée par les amateurs d’orchidées pour ses fleurs voyantes, très parfumées. Les plantes produisent généralement plusieurs grandes fleurs, une fois par an, qui sont plus grandes en taille que la plante elle-même.

Culture: les plantes sont faciles à entretenir en culture.

Bien que ces plantes se trouvent dans les forêts de chêne sèches qui connaissent de faibles précipitations, l’humidité est modérément élevée la plupart de l’année.

Ils ne doivent pas être arrosés du tout pendant les mois de décembre à avril, où ils ne seront pas en fleur, et l’arrosage pendant cette période peut leur faire perdre leurs racines et donc un déclin inévitable. Au cours de la dormance, les pseudo-bulbes se rident.

Lorsque les plantes commencent à montrer des preuves d’une hampe florale à l’extrémité terminale des pseudo-bulbes les plus récents l’ arrosage peut être repris.

Ils exigent des niveaux de lumière très élevés et un repos au frais pendant l’hiver, avec de l’eau abondante et alimentation pendant la croissance active, mais ils doivent être autorisés à sécher complètement entre les arrosages.

Ces plantes nécessitent une bonne circulation de l’air autour de leurs racines et ne se développent pas à des températures excessives.

Les températures élevées ou une faible humidité les fera entrer dans une période de dormance et cesseront de se développer.

Laelia lundii Rchb. f. 1881

Originaire du Brésil il pousse sur les rochers ou des troncs de brousse au-dessus de 1000 mètres sur les montagnes côtières. Plante de petite taille. Les pseudo-bulbes étroits, oblongs et compressés sont courts et ont deux à trois feuilles charnues sur le dessus. Les feuilles sont presque cylindrique, mais ont un profond canal sur la surface supérieure. Floraison: mi-hiver, printemps. Croissance à température tempérée à chaude. Le Laelia lundii est attrayant et peut devenir un beau spécimen avec l’âge. Il grandit comme d’autres espèces de Laelia rupicole dans un milieu de culture inorganique. Certains producteurs recommandent un panier pour accueillir son habitude de croissance et fournir un excellent drainage. Une lumière vive et une bonne circulation de l’air sont un must. Facile à identifier; c’est le seul Laelia du Brésil qui a plus d’une feuille.

Laelia cinnabarina Bateman 1847

Originaire du Brésil. Espèce rupicole. Il se trouve dans les Etats de Minas Gerais, Sao Paulo et Rio de Janeiro entre 800 à 1500 mètres d’altitude dans les contreforts. Taille de la plante: moyenne. Les pseudo-bulbes atteignent 45 cm de hauteur et ils sont cylindriques avec la base enflée. La base est enveloppée dans une gaine parcheminée sèche. Il a des feuilles d’un vert foncé, coriaces et longues. Plantes bien développées ont une teinte pourpre sur le feuillage lorsqu’il est cultivé sous un éclairage idéal. Fleur d’environ 6cm . Les fleurs sont en forme d’étoile avec des pétales et sépales étroits. La couleur des fleurs varie de l’orange-jaune à orange vif. La hampe florale a environ 60 cm de long et a entre 5 et 15 fleurs. Floraison: Printemps. Tolérant en température de tempéré à chaud. Fournir une lumière vive et une bonne circulation de l’air. Eau et fertiliser fortement lorsque la nouvelle croissance se développe. Il est préférable de cultiver dans un milieu de mise en pot ouvert, inorganique sous une lumière intense et à des températures intermédiaires. Il a été largement utilisé comme parent dans les hybrides de Cattleya modernes en raison de sa couleur claire et brillante.

Laelia liliputana Pabst 1973

Cette miniature, plante lithophyte se trouve dans le Minas Gerais, au Brésil croissante sous les rebords de roche, dans les petites fissures et les crevasses et sous de petits buissons de Vellozia. Pseudo-bulbes raides, dressés, bien regroupés, bases globuleuses ou oblongues, teintés de pourpre portant une unique feuille, les feuilles sont raides, ovales et charnues teintées de pourpre, les bulbes ont 15 mm de hauteur et une feuille sur le dessus d’environ 4cm, la hampe florale est courte dépassant de 2 à 3cm la feuille et se divise pour porter 2 fleurs de 1cm de diamètre. Plante très difficile à cultiver. Des conditions extrêmes de culture dans un milieu inorganique.

Laelia flava Lindl. 1839

Ce Laelia flava pousse au Brésil dans l’état de Minas Gerais, entre 800-1000 mètres d’altitude. Rupicole. C’est une espèce variable. Pseudo-bulbes poussent à 10 cm de hauteur et sont fortement gonflés à la base et effilés vers le haut.

Les feuilles rigides ont 15 cm de long. Le feuillage est vert foncé et coriace. Fleurs: de 5 à 6cm. de couleurs vives, en forme d’étoile jaune à jaune pâle. Certaines variétés ont de petites taches rouges près de la base des pétales. Labelle est à froufrous. La hampe florale atteint 25 cm au-dessus du feuillage et a 4-8 fleurs près de la pointe.

Floraison: Printemps et parfois à nouveau en automne (répétition). La saison principale est février à avril avec une saison secondaire en août à septembre. Température de croissance: frais à tempéré, lumière très vive et bonne ventilation. Repos d’hiver frais et sec. Milieu de croissance bien drainé.

Laelia rubescens Lindley 1840

Originaire du Mexique et de l’ouest du Panama. Le Laelia rubescens pousse sur les troncs d’arbres exposés dans les forêts à feuilles caduques sèches saisonnières provenant du niveau de la mer à 1700 mètres d’altitude. Plante de taille moyenne. Les pseudo-bulbes sont ovoïdes et comprimés et ont une seule longue feuille étroite d’un vert foncé. Les fleurs sont petites ou moyennes de 4 à 7 cm. Elles sont parfumées. La couleur typique de la fleur est pâle à concolor rose. La hampe florale se forme sur les nouvelles pousses, et peut atteindre 1 mètre de hauteur. Les fleurs sont regroupées près de la pointe de l’inflorescence. Floraison: Automne, Hiver. Facile à cultiver montée sur plaque ou en pot. Pendant la croissance beaucoup d’eau , de lumière et une bonne ventilation. Repos hivernal sec après floraison.

Laelia bahiensis Schltr. 1921

Originaire du Brésil, il pousse dans les montagnes de la Sierra da Sincorá dans l’état de Bahia et la Sierra faire Calabocaria et la Sierra font Capa-Bode.

Plante miniature. Les pseudo-bulbes ont de 4 à 7 cm de hauteur et sont en forme de bulbe vers la base. Une seule feuille croît de 6,5 à 8 cm de hauteur et est de 1,5 à 2 cm de large. Laelia bahiensis peut augmenter en taille lorsqu’il est cultivé dans des conditions de faible éclairage autre que dans son habitat naturel. Les jeunes pousses sont parfois bi-foliées, mais les plantes matures ont un seul vantail. Couleur du feuillage est vert foncé avec une coloration rougeâtre sur la face inférieure de la feuille. La fleur 3 à 4cm. La hampe florale est grande et se développe de 30 à 70 cm de hauteur et a 4-12 fleurs groupées au sommet de la pointe. Les fleurs s’ouvrent séquentiellement. La couleur des fleurs est d’un jaune profond avec veines rouge visible dans certaines fleurs. La floraison se fait d’avril à mai. Température de croissance: tempérée. La culture est comme les autres laelias rupicoles. Cultivez Laelia bahiensis dans les médias inorganiques (Aliflor ou Solite) dans des pots en argile. Fournir une lumière vive. Laisser sécher entre les arrosages. Il est avantageux de laisser les plantes au frais et sec pendant l’hiver. Cette espèce est étroitement liée à Laelia endsfeldzii mais a de plus petites fleurs jaune pâle et varie dans d’autres détails floraux mineures.

Les Gongora

L’orchidée du genre Gongora

Gongora— Ruiz & Pavon 1794.

Origine du nom : Le nom vient de Antonio Caballero y Gongora, un vice-roi de Nouvelle-Grenade (Colombie et Equateur) et le gouverneur du Pérou au cours de l’expédition botanique Ruiz et Pavón .
Sous-Famille : Epidendroideae, Tribu : Maxillarieae, Sous-Tribu : Stanhopeinae.
Gongora, abrégée Gga dans la filière horticole, est membre de la famille des orchidées (Orchidaceae). Il se compose d’une septantaine d’espèces connues. L’espèce type est la Gongora quinquinervis, décrite par Hip lito Ruiz Lopez & Pav juge en 1794 dans leur Prodromus Florae Peruvianae et Chilensis.

Répartition géographique
Elles sont toutes originaires d’Amérique tropicale, du Mexique, Amérique centrale et les Antilles, en Amérique du Sud à la Bolivie, mais la Colombie est le centre de distribution, offrant au moins 28 espèces différentes, avec d’autres taxons devant être identifiés.

Ils se développent dans la gamme géographique étendue de forêts humides au niveau de la mer aux régions montagneuses des Andes, jusqu’à 1 800 m.
La distribution du genre Gongora est limitée à la région néotropicale (Amérique centrale et méridionale). Deux espèces (Gongora atropurpurea et Gongora maculata ) se trouvent sur l’île de la Trinité (qui est floristiquement similaire en Amérique du Sud). Aucune espèce ne se trouvent sur les autres îles des Caraïbes. La distribution en Amérique du sud se réparti des deux côtés des Andes de Colombie à l’Équateur et sur le versant oriental, plus loin au sud, comme le Pérou et la Bolivie. Les Flores du Venezuela, Guyanes et Brésil sont pauvres en ce qui concerne les Gongora.
L’espèce Gongora a été l’une des premières orchidées décrites par un occidental. Plusieurs nouveaux Gongora ont été découverts pendant les dix dernières années, alors que beaucoup d’autres ont été attribués sous un autre nom spécifique. Pourtant, il y a toujours une certaine confusion. Beaucoup d’espèces n’ont pas la bonne description. Certaines espèces, comme Gongora portentosa et Gongora superflua, sont très rares. Les empreintes génétiques contribueront dans le temps à une taxinomie exacte de ce genre.
Le genre est étroitement lié à Cirrhaea. Voir aussi pour les autres membres de la famille Stanhopeinae & Coeliopsidinae.
Description:
Toutes les espèces de ce genre sont épiphytes avec une croissance sympodiale.
Les pseudo-bulbes sont coniques et striés mesurant environ 8 cm de long.
Leurs Racines aériennes blanches sont très minces, formant un paquet dense. Quelques racines poussent vers le haut au lieu de s’accrocher vers le bas. Cette spécialisation contribue à former la boule de racines aériennes. Les pseudo-bulbes sont côtelés et ovoïdes et portent de 2 à 3 feuilles minces, très veinées, avec un assez long pétiole. L’inflorescence est arquée ou, le plus souvent, pendante; elle naît à la base des pseudo-bulbes et porte de nombreuses fleurs non résupinées. Bon nombre d’espèces se ressemblent et sont difficiles à identifier. Beaucoup de ces plantes sont souvent associées et en liaison avec des nids de fourmis.
Le genre se caractérise en outre par un système complexe de pollinisation.
Elles sont uniquement pollinisées par les abeilles solitaires mâles de la famille des Euglossinae (une caractéristique qu’ils partagent avec les stanhopeas).
Les abeilles sont attirées par un fort parfum floral, et la pollinisation se produit lorsque l’insecte tente d’atteindre la source du parfum à l’intérieur de la structure de la fleur.
Comme la composition du parfum diffère d’une espèce à l’autre, on peut supposer que chaque parfum est destiné à attirer peu ou même un seul type d’abeille, ce qui indique un isolement reproductif plus ou moins clair.
Des études spécifiques, cependant, ont révélé une variation quantitative mais aussi qualitative bien distincte dans la composition du parfum des plantes au sein d’une population unique.
Le parfum varie également en ce qui concerne le moment de la journée et l’âge relatif des fleurs.
Ces résultats montrent que l’analyse parfum, bien que pouvant être un outil utile et taxonomique, ne peut remplacer la taxonomie « classique » et ne doit pas être utilisée isolée des autres critères.
En effet, une différence de parfum n’indique pas nécessairement une différence en espèces.
Les espèces du genre Gongora ne sont pas exceptionnellement rares en culture, nonobstant le fait que leurs fleurs durent quelques jours et que les plantes n’exigent que peu d’espace supplémentaire.
Beaucoup d’espèces de ce genre montre des affinités morphologiques et sont, par conséquent, souvent difficiles à distinguer, tout aussi souvent causant ainsi un étiquetage erroné dans les collections.
La plupart des espèces de Gongora sont faciles à cultiver et peuvent rapidement se transformer en grandes et voyantes plantes. Ils sont au mieux lorsque montés sur des blocs de Liège ou de fougère arborescente ou cultivés en paniers suspendus.
Les critères importants pour le succès des Gongora sont: un environnement chaud et une humidité élevée constante avec, cependant, une ventilation continue.
Toutes les espèces de ce genre (et ici, ils ne diffèrent pas de la plupart des autres orchidées) sont « allergique » à la stagnation de l’humidité et sont, dans des conditions défavorables, facilement ciblé par des champignons.
Bien que les espèces de Gongora se retrouvent dans les régions où la saison sèche est temporaire, vraiment aucune espèce n’a besoin d’une période de repos distincte dans la culture, ainsi, l’horaire d’arrosage peut se poursuivre tout au long de l’année.
Les Gongora, nécessitent cependant, des applications régulières d’engrais.
Les gros spécimens devraient être divisés de préférence lorsque les jeunes pousses ont une dizaine de centimètres en taille, mais toujours sans racines.
Chaque division doit avoir au moins trois backbulbs.
Backbulbs: sont les anciennes générations de croissance qui ont été retirés d’une orchidée.
Les Gongora sont réputées résistantes et faciles à cultiver en zone tempérée. Les plantes peuvent passer sans problème l’été dehors en plein air, dans un endroit abrité.
Les fleurs des Gongora sont vraiment particulières et nous font évidemment penser à celles des Stanhopea.
Voici une description très détaillée (!)
Sépale postérieur dressé-étalé, soudé inférieurement avec le dos du gynostème; les latéraux plus larges, étalés ou réfléchis, soudés à la base avec le pied du gynostème.
Pétales rapprochés du sépale postérieur mais souvent plus courts, dressés ou étalés, soudés avec la base du gynostème. Labelle continu avec le pied du gynostème, étalé ou ascendant, étroit, charnu; lobes latéraux épais, dressés, munis de cornes ou d’arêtes variées; lobe médian en sac étroit ou comprimé en lame verticale.

Gynostème dressé ou arqué, prolongé en pied à la base, demi-cylindrique supérieurement privé d’ailes, renflé en massue au sommet, nu ou muni de deux cornes en avant.
Anthère terminale, en forme d’opercule, convexe, uniloculaire ou imparfaitement biloculaire; deux pollinies cireuses, ovoïdes ou étroitement oblongues, reliées à un rétinacle souvent très petit par un pédicelle en forme de coin étroit.
Capsule oblongue ou fusiforme, parfois allongée, sans bec ou très brièvement rétrécis au sommet.
Herbes épiphytes, à pseudo-bulbes charnus ordinairement surmontés de deux feuilles.
Celles-ci sont amples, plissées-veinées, rétrécies à la base. Scapes naissant à la base des pseudo-bulbes, souvent réfléchis, simples, terminés par une longue grappe lâche.
Fleurs assez grandes, longuement pédicellées.
Le genre Gongora est bien caractérisé mais la structure de la fleur et la forme du labelle montre que ce genre est très proche des Stanhopea.

La culture des Gongora:

Support et substrat :
Bien qu’on puisse les cultiver sur plaque, il est largement préférable de les mettre en paniers suspendus à cause des hampes florales pendantes .
Le substrat doit à la fois ne pas sécher entre les arrosages , mais être bien drainant pour ne pas risquer la pourriture des racines.
On peut former un bon substrat bien drainant à base d’écorce de pin et de billes d’argile expansée, et y ajouter 10% de sphagnum ou de tourbe fibreuse pour maintenir l’humidité .
Si vous avez la main lourde pour les arrosages, n’hésitez pas à rajouter un peu de charbon de bois .
Température :
En période de croissance, la température peut monter le jour jusqu’à 30°C sans problème, ce qui permet de la cultiver en extérieur pendant tout l’été (15 juin 15 septembre)
En période de « repos », on doit la cultiver dans les conditions de serre tempérée froide, sans descendre en dessous de 10°C.

Lumière :
Elle doit être de 10.000 à 15.000 lux, ce qui correspond à une lumière tamisée, mais sans soleil direct, sauf en hiver, car elles poussent dans les forêts décidues.

Arrosage :
Ils se font à l’eau de pluie, abondamment et régulièrement pendant la croissance, un peu moins fréquemment à l’automne et en hiver quand les pseudo-bulbes sont formés.
Comme pour les autres orchidées il ne faut pas laisser d’eau à la base du pot ni surtout à la base des jeunes pousses, afin d’éviter la pourriture des racines.

Hygrométrie et aération :
L’hygrométrie optimale est de 70 à 80 %, ce qui est énorme .
Si on les sort pendant l’été, il faudra prendre soin de bien arroser autour des plantes matin et soir pour maintenir ce taux très élevé. Une bonne ventilation est fortement conseillée, pour éviter la pourriture due au fort taux d’humidité si on opère en milieu fermé (serre). Il faut augmenter l’hygrométrie en période de forte chaleur pour éviter la déshydratation des feuilles tendres.
Ne pas brumiser sur les feuilles qui sont sensibles aux attaques de pourriture si elles ne sèchent pas très rapidement.

Fertilisation :
Ces plantes sont assez gourmandes. Fertiliser un arrosage sur
deux pendant la croissance, en intercalant un rinçage sans engrais une fois sur 3 si vous utilisez des engrais minéraux .
On peut utiliser un engrais équilibré sur toute la saison (6/8/8 par exemple), ou utiliser un engrais riche en azote en début de croissance pour basculer sur un engrais plus riche en potassium et phosphore quand commence la formation des pseudo-bulbes. En hiver l’apport d’engrais doit être supprimé.

Liste des Gongora et leurs origines.

Gongora aceras (Équateur).
Gongora alfieana (S. America)
Gongora amparoana (Costa Rica).
Gongora arcuata (Colombie).
Gongora armeniaca (C. America)
Gongora armeniaca subsp. armeniaca (C. America)…
Gongora armeniaca subsp. cornuta (Nicaragua et Costa Rica). Pseudobulb epiphyte
Gongora aromatica (C. America)
Gongora atropurpurea (Trinidad ,Tobago et S. Trop. America).
Gongora beyrodtiana (Colombie).
Gongora bufonia (SE. Brazil).
Gongora cassidea (México - Chiapas) et C. America).
Gongora catilligera (Colombie).
Gongora charontis (Colombie).
Gongora chocoensis (Colombie).
Gongora claviodora (C. America).
Gongora colombiana (Colombie).
Gongora cruciformis (Peru).
Gongora dressleri (Panama).
Gongora ecornuta (Équateur et Peru).
Gongora erecta (Peru).
Gongora escobariana (Colombie).
Gongora flaveola (Colombie).
Gongora fulva (Panama et Colombie).
Gongora galeata (México et Guatemala
Gongora galeottiana (SW. México).
Gongora garayana (Colombie).
Gongora gibba (Costa Rica et Panama).
Gongora gratulabunda (Colombie).
Gongora grossa (Du Venezuela à l’Équateur).
Gongora hirtzii (S. Colombie et Équateur).
Gongora histrionica (Costa Rica et N. South America).
Gongora hookeri (Guyana to Peru).
Gongora horichiana (Costa Rica et Panama).
Gongora ileneana (Bolivia).
Gongora ilense (Équateur).
Gongora irmgardiae (Colombie).
Gongora lagunae (Venezuela).
Gongora latibasis (Panama et Équateur).
Gongora latisepala (Colombie).
Gongora leucochila (México - Veracruz, Chiapas et C. America).
Gongora maculata (Trinidad, Guyana, Peru).
Gongora maculata var. lactea (Trinidad)
Gongora maculata var. maculata (Guyana, Peru).
Gongora minax (N. Brazil).
Gongora nigrita (South America)
Gongora nigropunctata (N. Peru).
Gongora odoratissima’’ (E. Colombie et Venezuela).
Gongora pardina (Équateur).
Gongora passiflorolens (Colombie
Gongora pleiochroma (N. & W. South America)
Gongora portentosa (Colombie).
Gongora portentosa var. portentosa (Colombie)
Gongora portentosa var. rosea (Colombie).
Gongora pseudoatropurpurea (Colombie).
Gongora quinquenervis (Colombie to Peru) :
Gongora retrorsa (W. Venezuela)
Gongora rosea (Colombie to Peru).
Gongora rubescens (Équateur).
Gongora rufescens (Colombie et Équateur).
Gongora saccata (México - Veracruz).
Gongora sanderiana (Colombie, Peru).
Gongora scaphephorus (Équateur et Peru).
Gongora seideliana (México - Chiapas).
Gongora similis (Colombie).
Gongora sphaerica (Colombie).
Gongora superflua (Équateur).
Gongora tracyana (Colombie, Peru).
Gongora tridentata (México - Chiapas et Guatemala).
Gongora truncata (México et C. America)
Gongora unicolor (México - Veracruz, Chiapas et C. America)
Quelques descriptions:
L’espèce type

Gongora quinquenervis Ruiz et Pavón
Distribution : Colombie, Équateur, Pérou, et Brésil. Épiphyte sur des arbres ou des rondins de bois décomposés dans des forêts tropicales, entre 50 et 900 mètres d’altitude. Ses inflorescences sont longues et portent d’assez nombreuses fleurs distantes les unes des autres. Les floraisons s’étalent pendant toute la belle saison. Plante à garder plutôt au chaud, dans un substrat maintenu humide, et à forte hygrométrie. Une température inférieure à 15 °C compromet la floraison. L’inflorescence atteignant parfois 75 cm.

Gongora aceras Dressler 1971
Distribution : Trouvé en Colombie et à ouest de l’Equateur, dans les forêts de montagne extrêmement humides à des altitudes de 200 à 1000 mètres, de petite taille, épiphyte tempérée chaude avec pseudo-bulbes gonflés et enervurés longitudinalement portant 2 apicales, larges, minces, plissés, de base pétiolées et fleurit en été et en automne sur une base, inflorescence pendante d’environ 15 cm et peu fournie en fleur.

Gongora arcuata

Décrite par Guerlach et Toulem en 2001. C’est une colombienne qui fleurit en fin d’hiver, début de printemps .

Gongora claviodora
Décrite par Dressler en 1972. Du Costa Rica au Panama, de 0 à 1200 m d’altitude en forêts très humides. Demande peu de lumière. Fleurs grandes sur une hampe de 30 cm environ .
Fleurs parfumées

Gongora galeata Rchb.f.1854
Distribution : Mexique et Guatemala. C’est une grande espèce épiphyte, occasionnellement lithophyte ou terrestre qui pousse dans les montagnes pluvieuses, de 600 à 1800 mètres d’altitude. Elle fleurit du printemps à l’automne, mais les fleurs sont moins belles en fin de saison. Ses inflorescences pendantes partent de la base des pseudobulbes matures et portent de nombreuses fleurs odorantes (parfum ressemblant à l’orange).

Gongora histrionica Rchb.f. 1854

Distribution : Costa Rica, Panama, Colombie et peut-être Guyane et Guyana.
Épiphyte de taille moyenne aux pseudobulbes striés portant deux feuilles plisées Les longues inflorescences portent de nombreuses fleurs au parfum de coca-cola. Plante à cultiver suspendue, à cause de ses longues inflorescences pendantes, dans un substrat retenant l’humidité.

Gongora leucochila

Trouvée dans le sud du Mexique et au Panama dans les forêts tropicales du niveau de la mer jusqu’à 1600 mètres d’altitude de taille moyenne, épiphyte chaude qui fleurit au printemps sur une inflorescence pendante avec des fleurs parfumées.

Gongora meneziana V.P.Castro & G.Gerlach 2006

Trouvée au Brésil dans les forêts ombrophiles de 500 à 600 mètres d’altitude de taille moyenne, épiphyte chaude, fleurit à la fin du printemps et au début de l’été sur une hampe pendante, comprimée latéralement, de 25 cm de long, l’inflorescence comprenant de 7 à 12 fleurs parfumées.

Les Epidendrum

Le genre fût établi par C. Linné, en 1753.

Nom issu du grec EPI = sur et DENDRON = arbre
Les Epidendrum sont des plantes sympodiales.

Lors des débuts du classement de la taxinomie, Karl von Linné y inclus toutes les espèces d’orchidées épiphytes connues à cette époque, c’était en 1753 !
Les plantes du genre Epidendrum possède une grande aire de répartition où les conditions climatiques varient énormément.
Les Epidendrum sont originaires de l’Amérique tropicale et semi-tropicale, de la Caroline du Sud au sud par le Mexique et de l’Amérique centrale à l’Argentine. Ces orchidées sont extrêmement réparties en de nombreux habitats. Ils peuvent se trouver à des altitudes du niveau de la mer à 3650m., le plus souvent dans toute une gamme de climats allant des forêts tropicales à saison sèche, des pentes herbeuses en plein soleil, à la jungle chaude et torride, ainsi que dans des forêts nuageuses humides et fraîches.
La plupart sont épiphytes, certaines sont lithophytes et d’autres terrestres.
Le genre Epidendrum comporte environ un millier d’espèces très variées aussi bien par la taille que par l’aspect.
La multiplication peut se faire facilement par séparation des tiges ou des pseudo bulbes. Les Epidendrum font partie des premières orchidées qui furent importées en Europe
Ils sont proches parents des genres Cattleya, Laelia et Encyclia. Ces quatre genres ont fréquemment été hybridés par les amateurs. Les Epidendrum ont été auparavant appelé l’orchidée du pauvre. Ceci pour plusieurs raisons, ils étaient largement distribués, ce qui rendaient leurs acquisitions plus facile à l’époque à des prix plus abordables comparativement aux autres dont les montants prohibitifs n’étaient accessibles et cultivées, que par les gens riches.
Ils sont maintenant largement présent en distribution et naturalisés dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux.
Anciennement le genre Epidendrum incluait des plantes actuellement classée comme Encyclia (+/-180 espèces) qui fut détachée du genre en 1961. Osterdella (+/- 70 espèces) Psychilus (+/-15 espèces) et Nanodes (+/-30 espèces).
Selon les estimations actuelles le nombre d’Epidendrum serait d’ environ 1000 espèces.
Pour la petite histoire l’Epidendrum cochleatum, à la distinction d’être la première orchidée épiphyte à fleurir en captivité, un événement qui a eu lieu en Angleterre en 1787. Cet Epidendrum a subi un turbulent transfert de genre puisqu’il est passé d’abord dans le genre Encyclia, puis Prostechea, et Anachelium ! Ce qui est sûr c’est qu’il a gardé son nom initial « cochleatum ».
Faite une recherche sur Google et vous le trouverez sous les quatre genres différents ! A vous de choisir !
Les Epidendrum sont appréciés pour leurs fleurs éclatantes, odorantes et durables qui dans de nombreuses espèces sont abondantes pendant un grande partie de l’année. Ils sont très diversifiés par leur taille et leur aspect suivant les espèces, de cette très grande famille.

Mais il y a un trait commun à tous, c’est leur adaptation et résistance aux conditions climatiques très différentes passant du plein soleil, parfois au gel prolongé, une sécheresse temporaire à une forte humidité, c’est une plante « tous terrains » suivant le cas épiphyte, lithophyte ou terrestre !
Lors de l’acquisition d’un Epidendrum, ayez le bon reflexe de demander son nom bien entendu, mais si possible son origine afin de connaître les exigences de la plante pour lui donner la culture la plus adéquate possible ! Ils sont, le plus souvent grands amateurs de lumière vive. Certaines espèces poussent en plein soleil, comme l’Epidendrum ibaguense.
Les fleurs du genre ont des dimensions très variables d’ approximativement 6mm à 15cm. Ce sont des mesures données sur un site américain (1 quart de pouce à 6 pouces de diamètre).
Les Epidendrum présentent deux morphologies différentes, l’une avec des pseudos bulbes sur un rhizome ramifié semblable aux Encyclia, l’autre avec des tiges dressées du style roseaux, sans pseudos bulbes. L’épi floral, rarement ramifié, pousse au sommet du pseudo bulbe ou de la tige.
En général les Epidendrum se présentent sous forme de cannes avec des feuilles alternées sur les côtés. Toutes les tailles sont possibles, de celle d’un dé à coudre comme l’Epidendrum miserum à 2 mètres voire plus, avec l’Epidendrum cristatum .
Certains ont cependant des pseudo bulbes d’où poussent 2 à 3 feuilles (genre Encyclia).
Vu, la diversité d’habitat, il est difficile de donner des conseils, mais plutôt une méthode de culture basique à variée suivant l’origine de certaines plantes. La culture des plantes couramment trouvée en jardinerie est considérée comme facile.
Un des plus courants, vendu en jardinerie et aux expositions c’est Epidendrum radicans ‘‘Ballerina’’ qui en fait est une marque déposée
mais pas un hybride d’orchidée enregistré. Il figure dans le registre RHS depuis 1900.
Les Epidendrum radicans “ballerina” et aussi les espèces Epidendrum radicans Pavon ex Lindley 1831 sont de couleurs variées, rouge, jaune, orange, rose, lavande clair et blanc.

Cette plante est nommée Epidendrum Reed-souches ou Reed-stem lorsque l’on consulte certains sites américain.
Ci-après, une traduction glanée sur un de leur site, la culture de cet Epidendrum qu’ils désignent également comme des orchidées roseaux.
Ici en Californie du Sud, ils survivent à l’extérieur avec très peu d’effort. Bien sûr, ils vont geler et après les gelées, ils vont récupérer et repartir en se ramifiant et se reformer plus fortement. En regardant les fleurs attentivement elles ressemblent en miniature parfaitement à des grandes Cattleya.
Les fleurs forment des grappes à l’extrémité des tiges, la tige ne cesse de s’allonger et produit une très longue floraison qui dure presque toute l’année. Seul un gel arrêtera cette abondante floraison. Celles-ci croissent en plein soleil dans un substrat de plantation avec un excellent drainage.
Il est a conseiller de surélever le substrat afin de créer un drainage supplémentaire qui convient mieux aux besoins des orchidées. Un mélange de plantation avec de l’écorce et de l’humus fonctionne très bien. L’alimentation foliaire fonctionnera mieux, comme la plupart des racines sont au-dessus du sol. Ils prendront leur nutrition avec l’eau passante.
Beaucoup de personnes, développent des Epidendrum Reed souches dans de grande boîte en bois ou en pot de terre cuite sur leur terrasse, en plein soleil. Si vous voulez qu’ils poussent fort et en bonne santé, beaucoup de soleil feront l’affaire. Sans un soleil fort ils auront tendance a croître tendrement et faiblement. Les attacher à un tuteur est une nécessité car ils ne tiennent par d’eux-mêmes c’est une bonne idée d’avoir une forte fixation dans le milieu de la plante. La couleur la plus commune est l’orange, mais ont les trouvent maintenant dans une grande variété de couleurs. Vous trouverez lors de vos voyages, les couleurs orange, rose, rouge, rouge vif, lavande, blanche etc… Ils ont été largement hybridés avec d’autres orchidées compatibles et il y a beaucoup de variétés sur le marché. L’Epi-Cattleya est probablement la plus répandue, avec des fleurs de deux ou trois pouces de diamètre (de 5 à 7,5cm). Ce type d’hybridation réduit considérablement la taille de la plante, et également le nombre de fleurs
Les fleurs sont cependant beaucoup plus grandes et dans une plus large gamme de couleurs.
Passons maintenant à la description de quelques Epidendrum parmis les plus beaux, les plus rares, les plus petits, plus grands, etc…

Epidendrum difforme Jacq. 1760-
Origine : répandue dans toute l’Amérique tropicale Epidendrum difforme est très variable et s’adapte à de nombreux habitats. Il pousse sur des branches d’arbres dans les forêts tropicales jusqu’à 3000 mètres d’altitude. De taille moyenne et variable en fonction du lieu et les conditions de croissance. La hampe florale est pendante ou droite. Taille de la fleur: +/-3cm Description: Les fleurs sont petites et vert pâle ou blanc. Les fleurs cireuses et presque transparentes avec un parfum agréable. Beaucoup de fleurs fleurissent près de la pointe d’une inflorescence terminale.
La floraison débute au printemps. Température de croissance: frais à chaud. Informations complémentaires: Epidendrum difforme est une espèce très répandue et diversifiée avec de nombreuses variantes. Certains botanistes ont proposé de diviser cette espèce en plusieurs espèces distinctes. Surveillez les changements de taxonomie à l’avenir. Cultivez cette espèce montés sur liège ou dans un panier à lattes ou en pot avec un excellent drainage et un substrat grossier. Arroser et fertiliser régulièrement. Il s’adapte à de nombreuses techniques de culture différentes en températures. Synonymes: difformis Amphiglottis, difformis Auliza, Epidendrum apaganum, Epidendrum, Epidendrum difforme, Epidendrum radiatum, virens Epidendrum, virens Hormidium, Neolehmannia apagana.
Epidendrum ibaguense H.B.K. 1816
Orchidée dite crucifix.
Origine : du sud du Mexique à l’Argentine l’Epidendrum ibaguense pousse sur les rochers ou comme une orchidée terrestre. Plante de grande taille. Les plantes sont variables mais en général ont des tiges dressées avec beaucoup de feuilles espacées le long de la tige. Parfois des keikis se forment sur ​​la tige de la fleur. Taille de la fleur: 3,25 cm. Description: Les fleurs de l’ Epidendrum ibaguense
sont de couleurs vives.
Les fleurs s’ouvrent sur ​​une période de temps prolongée et parfois
la floraison est constante. La température de croissance est chaude. Informations complémentaires: Epidendrum ibaguense est très répandu et adaptable. Les grands spécimens semblent être toujours en fleurs. Facile à cultiver. Fournir un pot avec un mélange pour orchidée terrestre bien drainé. Cultiver en pleine lumière, le feuillage doit être jaune-vert. Arrosage régulier, maintenir de la température et de l’humidité tout au long de l’année pour obtenir les meilleurs résultats. Synonymes: Epidendrum baumannianum, Epidendrum bituberculatum, Epidendrum fraternum, Epidendrum miquelii, planiceps Epidendrum, Epidendrum smithii, Epidendrum sororium.
Epidendrum radicans Pavon ex Lindley 1831 ou E. ballerina.
Origine : plante très répandue qui pousse au Puerto Rico, Mexique, Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Venezuela et Colombie C’est une plante de grande taille.
Epidendrum radicans est une espèce répandue qui pousse comme une plante terrestre ou lithophyte dans les prairies rocheuses humides et les zones perturbées dans les forêts de pins et de chênes mixtes. Il se trouve de plus souvent entre 900 et 2500 m d’altitude. Il diffère des Epidendrum ibaguense H.B.K. en ayant des racines tout au long de la tige et une habitude rampante, jamais cespiteuses.
Les fleurs de E. radicans sont produites sur une inflorescence terminale qui pousse à 50 cm de hauteur. Beaucoup de fleurs sont groupées à l’extrémité de la tige et les fleurs s’ouvrent sur ​​une période de temps allant du printemps à l’automne. Température de croissance: chaud à frais. E. radicans est l’un des plus courants de
l’espèce dit « roseaux » souches . Facile à cultiver il est étroitement liée à E. ibaguense . Très courant chez les vendeurs, vendu sous le nom « Epidendrum ballerina ».
Epidendrum antonense Hágsater 1993 Photo Origine : Panama Epidendrum antonense pousse sur les arbres.
dans les forêts de montagnes humides 70-800 mètres d’altitude. Les plantes sont fréquemment trouvées le plus souvent près des ruisseaux ou plans d’eau. Taille : Petite et moyenne avec des tiges droites et charnues comme un roseau qui sont couvertes de feuilles verdâtres-violet. Pousse sur les arbres. Taille de la fleur: env. 2cm Description: Les fleurs de l’ Epidendrum antonense sont produites sur une tige de fleur persistante qui pousse à 10 cm. Ne pas couper la tige florale quand les fleurs se fânent, car la tige peut produire de nouvelles fleurs pendant de nombreuses années. Inodore. Floraison: Été. température de croissance: chaude Informations complémentaires: Cette espèce a été nommée pour la vallée Anton au Panama parce que c’est là que le spécimen type a été découvert en pleine croissance. Monté sur ​​écorce de liège ou plaques de fougères arborescentes ou dans des paniers à lattes. Cette plante a besoin de conditions de croissance chaudes et humides avec beaucoup de circulation de l’air. Synonymes: Aucun.
Epidendrum pseudepidendrum Spectabile
Origine : Costa Rica et du Panama. Cet Epidendrum pousse sur les arbres dans des forêts tropicales de plaine jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Plante de grande taille. Les tiges sont comme des roseaux avec quelques feuilles. La fleur étonnante et durable mesure environ 7,5cm. Les pétales et les sépales sont vert-pomme, le labelle est cireux et d’un orange saisissant ! Ne retirez pas les pointes après la floraison car ils refleuriront année après année.
Epidendrum nocturnum Jacquin 1760
Origine : Plante qui se trouve le plus souvent dans les forêts montagneuses humides de la Floride aux États-Unis, jusqu’au Pérou et la Bolivie à des altitudes de 100 à 1980 mètres. Nom commun: Nuit parfumée. Cet Epidendrum originaire de l’Amérique tropicale est l’une des espèces d’orchidées les plus répandues. Il se trouve la plupart du temps sur les arbres dans les forêts montagneuses humides. On la trouve également en altitude sur des rochers dans des résidus feuillus.
Taille: Grand Epidendrum aux tiges comme des roseaux et il a des feuilles un peu coriaces espacées le long de la tige. La fleur peu mesurer jusqu’à 13,5 cm. Fleurs et plantes de tailles variables. Les fleurs sont grandes et ont des pétales et sépales étroits. Elles s’ouvrent pendant une longue période et ont un parfum doux et agréable la nuit. Saison de floraison: de l’été à l’automne. Température de croissance: chaud à frais. Cette plante est facile à cultiver. Fournir humidité et d’engrais tout au long de l’année.
Epidendrum parkinsonianum Hooker Origine : du sud Mexique et en Amérique centrale au Panama. Espèce rare qui pousse normalement épiphyte ou quelquefois lithophyte dans les forêts de pins et de chênes à 1500-2300m. Tout au long de l’année, les plantes devraient recevoir autant de lumière que possible. Les feuilles peuvent avoir une teinte violet quand la luminosité est proche du maximum que la plante peut tolérer. Les plantes peuvent se développer en cascades d’environ 1,8m de long. Quand les plantes deviennent grandes et produisent beaucoup de fleurs, il est d’une telle beauté saisissante c’est un spectacle à voir ! L’inflorescence en racème est courte et naît à la base de la pliure de la feuille avec une à trois grosses fleurs parfumées (agrume) s’ouvrant simultanément et de bonne durée. Les sépales et les pétales sont blancs, vert-pâle ou jaune-pâle, le labelle est blanc avec une tache orange à la gorge. Laisser sécher légèrement entre deux arrosages pendant la croissance et diminuer progressivement à la maturité en automne.
Epidendrum wallisii Rchb.1875 ou Oerstedella wallisii Hág.1981 Costa Rica, Panama et Colombie. Épiphyte, assez rarement terrestre, de grande taille qui pousse sur les troncs ou les grosses branches dans les forêts pluvieuses, entre 500 et 2000 mètres d’altitude. L’inflorescence terminale arquée ou pendante, porte assez peu de fleurs; ces fleurs sont odorantes, cireuses et de longue durée. Les fleurs peuvent avoir des formes et des couleurs assez diverses. Les fleurs du Costa Rica ont le labelle plutôt pointillé de rouge tandis que celles de Colombie sont plutôt striées, il existe de nombreuses nuances entre ces deux versions.

La vanille est un Epidendrum
De toutes les orchidées la vanille est la plus connue, son fruit est à juste titre estimé et est un important article de commerce.
Ses propriétés intéressantes sont depuis longtemps connues . Le fruit semble avoir été tout d’abord introduit en Europe au début du XVIe siècle. La plante a été importée en Angleterre, vers la fin du dix-huitième siècle, par Miller, mais on ne peut pas déterminer avec certitude laquelle de ces rares espèces de vanille maintenant connues a été introduite. Linné, a cependant, donné le nom Epidendrum vanilla à la plante qui était venue dans ses mains, et qui est censée avoir été identique à celle apportée par Miller.
Plusieurs années plus tard Swartz, sur l’étude attentive de la fleur de la vanille, a observé des différences notables entre elle et la fleur du genre Epidendrum, il a été ainsi amené à constituer un nouveau genre, et Epidendrum vanille est devenu maintenant Vanilla aromatica. Plus tard Greville a reçu d’Amérique des boutures de vanille différente de Vanilla aromatica, en particulier dans la taille des feuilles, à quoi Andrews a donné le nom Vanilla planitifolia. Cette plante fut d’abord en Angleterre, et puis au musée à Paris en 1810, et enfin en Belgique, elle est l’espèce dont le fruit possède le parfum le plus fort après torréfaction bien sûr.
Le droit de priorité à la découverte de la fécondation artificielle de la vanille a été revendiqué par de nombreux pays. Il appartient à l’Angleterre, disent ceux qui habitent de l’autre côté de la Manche, mais, si l’on en croit les Belges, le véritable découvreur était Charles Morren. Néanmoins, il semble incontestable que Neumann, jardinier en chef au Musée d’histoire naturelle de Paris, a été le premier à obtenir les résultats de cette fructification en 1830. D’un seul stock Neumann produit, cette année, plus de deux cents fruits de vanille d’excellente qualité. La vanille est une plante grimpante à tige pulpeuse, mais elle peut atteindre la cime des arbres élevés. Dans nos serres, elle atteint des proportions assez grandes pour nous permettre de juger de son apparence. Sa tige, peut facilement se ramifier, et est de deux à trois centimètres de diamètre. Ses feuilles sont disposées en deux rangées, ou sont alternativement distiques, comme disent les botanistes. En taille, elles varient de quinze à vingt centimètres, et elles sont légèrement tordues sur leur pétiole court, de manière à être insérée obliquement. Cette torsion semble être produite par la nécessité de la feuille d’avoir sa face supérieure toujours tournée vers la lumière. Le nombre d’espèces de plantes de vanille n’est pas clairement déterminé. Les différentes plantes de vanille sont situées comme suit: Au Mexique, la vanille sativa, V. silvestris, V. planifolia, et V. pompona; en Guyane, V. guianensis, de fleurs jaunes et gros fruits; à Bahia, V. palmarum; au Brésil et au Pérou, de Linné V. aromatica, qui possède moins de parfum que les autres. A la Réunion deux sortes sont cultivées, apparemment variétés de V. planifolia.

Leur culture est facile, voici les conseils que nous donne les …
Ets: Vacherot & Lecoufle.

COMMENT L’ENTRETENIR

Chaleur et lumière : Placez l’orchidée Epidendrum Ballerina dans votre intérieur (15-25°C) devant une fenêtre bien exposée, à moins d’un mètre, qu’elle profite au maximum du peu de lumière disponible en hiver. Pendant cette période, ces orchidées apprécient même le soleil direct du matin. En été, tamisez par un voilage
Arrosage : Abondant, à l’eau non calcaire, le matin, une fois par
semaine. La quantité d’eau apportée doit être au moins égale au volume du pot. Faites bien égoutter et ne laissez pas d’eau dans la soucoupe. Pour maintenir une bonne hygrométrie, vaporisez légèrement la surface du pot et les racines extérieures si nécessaire, une ou deux fois entre deux arrosages. Les arrosages seront plus abondants pendant la période de croissance, quand les racines sont actives et munies d’une coiffe verte à leur extrémité.

Fertilisation : Tous les deux arrosages, faites suivre l’arrosage d’un passage d’engrais à faible dose. Utilisez de l’engrais croissance au printemps et en été puis de l’engrais floraison en automne et en hiver. A noter que l’engrais Akerne convient très bien à cette fertilisation , il est toutes saisons !

Rempotage : Au printemps, hors période de floraison. Utilisez un mélange à base d’écorce de pin commercialisé par un producteur d’orchidées. Tassez fortement le mélange. Pendant le mois qui suit contentez-vous de brumiser la surface du pot tous les jours. Reprenez ensuite arrosage et fertilisation.

COMMENT LA FAIRE REFLEURIR
L’ensoleillement matinal et une forte luminosité le reste de la journée garantissent la belle floraison de l’orchidée Epidendrum ballerina.
Ces plantes peuvent sortir au jardin dès fin avril, jusqu’à la fin octobre, éviter les gelées et l’ensoleillement direct.

Les Dracula

Les Dracula ne sont certainement pas des plantes d’appartement, car elles sont difficiles à cultiver, elles nécessitent des conditions particulières de culture et elles s’adressent à des orchidophiles chevronnés ! L’orchidée du genre Dracula se compose de plus 120 espèces.De nouvelles espèces sont encore découvertes de nos jours.

L’espèce-type est Dracula chimaera (Rchb.f.) Luer
Le nom étrange « Dracula » signifie littéralement «petit dragon», en référence à l’aspect étrange des deux longs éperons des sépales. Ils étaient autrefois inclus dans le genre Masdevallia, mais ils sont devenu un genre distinct en 1978. Ce genre, a certaines de ses espèces les plus bizarres et bien connus de la Pleurothallidinae sous-tribu. Le genre Dracula a été établi par C. Luer en 1978 en séparant certaines espèces du genre Masdevallia. L’espèce-type est Dracula chimaera (Rchb.f.) Luer dont le basionyme est Masdevallia chimaera Rchb.f.
Ce genre monophylétique est proche des Masdevallia et des Porroglossum. Cependant, selon Pridgeon et al. (2005), la division établie par C. Luer et R. Escobar en trois sous-genres, cinq sections et différentes séries ne serait pas pleinement justifiée et ne reflèterait pas les données sur l’évolution des espèces même si cette classification offre un grand intérêt pour identifier les différentes espèces du genre.
La monographie en sept volumes intitulée ‘‘Thesaurus Dracularum’’, éditée par le Missouri Botanical Garden est la référence incontournable sur ce genre. Cette monographie a été publiée sur la période 1989-1994 par C. Luer et R. Escobar avec les dessins de C. Luer et les aquarelles remarquables de S. Dalström. Ce travail de synthèse identifie la plupart des espèces du genre.
Les premiers Dracula ont été trouvés par des chasseurs de plantes dans les années 1870, et au cours des dernières années de nouvelles espèces de Dracula sont encore découvertes principalement dans les forêts brumeuses de Colombie, Costa Rica, Equateur, Panama et Pérou. Le genre comprend 129 espèces + hybrides-nat (fin 2012), 9 de ces espèces poussent en Amérique centrale, Mexique - Nicaragua - Costa Rica et le Panama, les autres en Amérique du Sud: 76 espèces en Colombie, en Equateur 52 et 6 au Pérou.
Les plantes poussent, en général, à des altitudes comprises entre 1500 et 2300 mètres. Ce sont donc des plantes de hautes altitudes aimant la fraicheur.
Dans la nature, on les trouvent dans les montagnes nuageuses à l’ombre et ont tendance à être heureux dans une fourchette de lumière allant de 6500 - 16000 lux . Ils habitent souvent dans les fourches des arbres, où il y a une couche de litière et souvent beaucoup de mousse. Du fait de la mousse et de la litière les racines des plantes sont toujours humide (mais jamais trempées parce que cette couche est très aérée.) Aussi l’humidité est toujours très élevée dans ces endroits, de 70 à 90% avec la présence du vent !
Les orchidées Dracula jouissent d’une plage de température diurne de 13°C - 26°C et des températures nocturnes de 4°C - 12°C .
Des températures supérieures peuvent faire flétrir et même tuer ces orchidées.
Certaines peuvent tolérer des températures légèrement plus élevées, mais elles sont rares. D’où nécessité de bien se documenter
lors d’un achat !
En général, les plantes de haute altitude se développent dans un environnement plus frais par rapport aux plantes de basse altitude qui sont heureuses dans un environnement plus chaud.
Au vu, des différentes données résultant de leur habitat choisi, leur culture nécessite beaucoup d’attention et de moyens afin de reproduire les besoins de leur bien-être !
Humidité élevée. Ventilation. Température fraiche et lumière faible seront obligatoire. Les producteurs recommandent autour de 30 - 50% d’ombrage.
L’humidité est l’un des facteurs les plus importants pour le succès de la croissance des Dracula. Une gamme de 80% - 90% est idéale.
Les orchidées Dracula sont compacts, sympodiales qui poussent à partir de rhizomes courts et n’ont pas de pseudo-bulbes de stockage.
Ces épiphytes (pousse sur les branches et les arbres) ou lithophytes (pousse sur la litière du sol) produisent généralement à la base de croissance des pointes qui sont souvent pendantes. Fleur séquentielle, qui ne dure que quelques jours pour chaque fleur.
La plupart des Dracula ne produisent qu’une seule fleur sur chaque épi. Pour détailler la fleur, les parties les plus voyantes de la fleur des Dracula sont les trois sépales. Ceux-ci peuvent être fusionnés à la base, et pourvu de longues queues aux extrémités. SEPALINE
Ces queues de sépale peuvent être parfois très longues comme celle du Dracula wallisii, atteignant jusqu’à 30 cm.
Les sépales sont souvent recouverts de poils ou de verrues denses.
Deux très petits pétales minuscules au flanc de la colonne, et ils ont des nodules au sommet qui sont souvent d’une couleur très sombre et donnent l’impression de former les yeux du petit dragon.
Le labelle a deux sections de taille variable, l’hypochile au centre de la fleur, et la partie extérieure de la lèvre, l’épichile. Le labelle est souvent profondément sillonnée (comme un champignon) et l’ épichile peut être grand et courbé, haut comme une louche, ou en demi-cercle.
Chez certaines espèces, le labelle est mobile, étant équipé d’une charnière près de la colonne.
Les couleurs vont du blanc en passant par des nuances de jaune, rose, rouge sang au marron foncé - presque noir.
Habituellement les combinaisons de plusieurs de ces couleurs sont présentes, tout comme l’ombrage, des taches fines ou grandes, ou des lignes.
Les fleurs apparaissent sur des tiges horizontales ou pendantes depuis la base de la plante. Certaines espèces ont une hampe florale dressée.
Le genre contient quelques fleurs fascinantes qui remboursent bien les efforts nécessaires à leur croissance.
Mimétisme fongique et ses conséquences dans la pollinisation uniquement trompeuse des orchidées Dracula.
Le labelle de la fleur imite un champignon, à la fois dans la forme, la texture et le parfum. Par ce mimétisme, elle attire la mouche des fruits (drosophilidés) du genre Zygothrica qui assurera la pollinisation.
Le mimétisme des champignons est un exemple bizarre d’une stratégie de pollinisation trompeuse qui exploite une relation intime entre les champignons et les insectes. Ce projet explore l’écologie et l’évolution de ce phénomène dans le groupe le plus connu des synoptiques fongiques: les orchidées Dracula.
Un bel exemple, le Dracula chestertonii décrit par Reichenbach en 1883 sous le genre Masdevallia.
Nommé en l’honneur du collecteur JH Chesterton qui a découvert cette espèce et communément connu sous le nom ‘‘la peau de grenouille’’ . Il vient de la Colombie, où il se développe dans les ravins forestiers humides profondément ombragés à une altitude de 1800 à 2200 mètres.
Le labelle du Dracula chestertonii a une ressemblance remarquable de champignon à lamelles.
Il émet aussi un ‘‘boisé’’ ou odeur "de champignon’’ qui attire son pollinisateur, une petite mouche qui pond normalement ses œufs sur les champignons.
Un document, publié dans la revue orchidée Lankesteriana, présente plus de 700 heures de données d’observation sur les fleurs dans la forêt équatorienne nuageuse où les mouches des fruits ont été vues en accouplement (et donc la pollinisation) des orchidées Dracula.
‘‘Lankesteriana’’ revue scientifique botanique, a été consacré depuis 2001 à la publication d’articles sur la botanique, avec une attention particulière aux plantes épiphytes et systématique d’orchidées, de l’écologie, de l’évolution et de la physiologie, ainsi que des critiques de livres et des conférences sur ces sujets.
Depuis 2007, la revue est axée exclusivement sur ​​des articles scientifiques sur l’orchidologie.
‘‘Lankesteriana’’ est une revue évaluée par les pairs qui publie des œuvres originales en anglais et en espagnol, il est distribué à plus de 350 institutions à travers le monde.

Les Encyclia

Découvert en 1828, William Hooker.
Sous-Famille : Epidendroideae, Tribu : Epidendreae, Sous-Tribu : Laeliinae.
Origine du nom : Grec enkyklein : encercler, en référence au labelle qui entoure la colonne.
Distribution : De la Floride et du Mexique jusqu’à toute l’Amérique tropicale.
Espèce type : Encyclia viridiflora Hooker 1828 (D’après la taxonomie de Carl Withner)

C’est en 1828 que la première orchidée de ce genre fut prélevée à Rio de Janeiro par William Harrison et envoyée à Sir William Jackson Hooker pour classification.

Il s’agissait d’Encyclia viridiflora qui est une espèce aujourd’hui disparue mais dont deux spécimens sont conservés à l’herbarium de Lindley dans les jardins botaniques royaux de Kew.
Pendant de nombreuses années, les Encyclia ont fait partie du vaste genre des Epidendrum. Il faut attendre la publication des travaux de L. Dressler en 1961 pour qu’apparaisse le genre Encyclia.

Chez les Encyclia la colonne n’est pas soudée au labelle comme chez les Epidendrum mais articulée à ce dernier.

Avant 1997, le genre comprenait 242 espèces mais certaines ont été transférées dans le genre Prosthechea d’après les travaux de W.E.Higgins et deux espèces sont rattachées au genre Euchile depuis 1998 (Euchile citrina et Euchile mariae)

Les Encyclia ont longtemps été classées dans le genre Epidendrum.
Les Prostechea ont eux mêmes été détachés des Encyclia.
Les Anacheilium ont ensuite été détachés des Prostechea.

Le genre Encyclia comprend environ 153 espèces épiphytes dont la distribution s’étend du Sud de l’Amérique du Nord jusqu’à toute l’Amérique tropicale et les Antilles.
On les trouve du niveau de la mer jusqu’à 2000 m d’altitude.
Ils sont soumis à de fortes intensités lumineuses qui peuvent aller jusqu’à l’ensoleillement direct. Cette forte lumière amène les plantes à émettre des pseudo-bulbes petits, parfois ridés, et tassés les uns contre les autres.
Leurs racines sont longues et charnues.
Les feuilles sont coriaces et ressemblent à du cuir.
Les hampes florales sont très longues, ramifiées et produisent de nombreuses fleurs.
Le labelle est trilobé et ses deux lobes latéraux ascendants s’enroulent autour de la colonne. Cette dernière contient 4 pollinies dures, attachées aux caudicules.

Leur culture ressemble à celle des Cattleya mais avec une lumière plus importante. Une petite période de repos est nécessaire mais sans jamais laisser dessécher le milieu de culture. La multiplication est facile par prélèvement des pseudo-bulbes ou par division des touffes .
La plupart des Encyclia sont petits et idéaux pour la culture à l’intérieur. Ils sont parfois odorants et leur coloration principale varie: vert, jaune, brun, orange ou rose avec des labelles blanc à blanc crémeux striés de rouge. Ils ont une inflorescence apicale avec des fleurs plus petites que 4 centimètres de diamètre. Ces plantes se plaisent mieux montées sur des branches ou des plaques de fougères arborescentes et, dans l’ensemble, dans des conditions intermédiaires avec quelques exceptions préférant des conditions fraîches. Encyclia est un genre allié des Cattleya et est employé dans l’hybridation avec ces derniers pour former des sujets attrayants. Pour les Enclyclia, la culture requière des conditions plutôt tempérées ou froides, avec une période de repos un peu plus prononcée l’hiver.
Pour certaines espèces, un repos complet au sec est nécessaire l’hiver.
Ce sont des plantes de culture facile, qu’on peut trouver de climat froid à tempéré-chaud. Elles aiment beaucoup la lumière, derrière une fenêtre, au sud.
Lors d’un achat bien se renseigner auprès du vendeur pour connaître les exigences thermiques de la plante.
La culture en appartement est possible, dès lors qu’une baisse de température peut intervenir la nuit.
Températures : Tempérées ou froides selon les espèces.
Tempérées : 18 à 25°C le jour, 14 à 16°C la nuit avec écart j/n 5 à 7°C

Froides : 15 à 20°C le jour, 8 à 14 °C la nuit avec écart j/n 8 à 10°C
Culture à l’extérieur du 1er juillet au 15 Août pour ceux de climat tempéré, du 1er Juin au 30 Septembre pour ceux de climat froid.
Hygrométrie : 60 à 70 % toute l’année.
Certains Encyclia présentent leurs fleurs « à l’envers » (non résupinées), le labelle en haut, comme par exemple Encyclia Cochleata (ou orchidée pieuvre ou coquillage).

Transférée depuis 1998 dans le genre Prostechea, une orchidée très répandue dans les collections .
Certaines espèces sont délicieusement parfumées.
Certains collectionneurs d’orchidées se spécialisent dans ce genre qui gagne en popularité !

Liste des espèces botaniques
Encyclia acicularis ( Bateman ex Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia acuta Schltr. 1925. Cf Encyclia chloroleuca
Encyclia acutifolia Schltr. 1923.
Encyclia adenocarpa Schltr. 1914.
Encyclia adenocaula Schltr. 1918.
Encyclia advena Rchb.f. 1935.
Encyclia aenicta Dressler & G.E.Pollard 1971.
Encyclia alata Schltr. 1914.
Encyclia albopurpurea ( Barb.Rodr.) Porto & Brade 1935.
Encyclia alboxanthina Fowlie 1990.
Encyclia altissima Schltr. 1914.
Encyclia amanda (Ames) Dressler 1971. Cf Encyclia chloroleuca
Encyclia amazonica Brongn. ex Neumann 1846.
Encyclia ambigua ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia amicta ( L.Linden & Rchb.f.) Schltr. 1919. Cf Encyclia flava
Encyclia andrichii L.C.Menezes 1992.
Encyclia angustifolia ( Sw.) Schltr. 1918.
Encyclia angustiloba Schltr. 1921.
Encyclia archilae W.E.Higgins 2009.
Encyclia argentinensis ( Speg.) Hoehne 1952.
Encyclia aromatica Schltr. 1914. Cf Encyclia Incubens
Encyclia aspera ( Lindl.) Schltr. 1918.
Encyclia asperirachis Garay 1953. Cf Encyclia aspera
Encyclia asperula Dressler & G.E.Pollard 1974.
Encyclia atrorubens ( Rolfe) Schltr. 1918. Cf encyclia diota
Encyclia auyantepuiensis Carnevali & I.Ramirez 1994.
Encyclia bahamensis ( Griseb.) Britton & Millsp. 1920. Encyclia rufa
Encyclia belizensis ( Rchb.f.) Schltr. 1918. Cf Encyclia alata
Encyclia betancourtiana Carnevali & I.Ramirez 2004.
Encyclia bicornuta Brade 1943. Cf encyclia flava
Encyclia bipapularis ( Rchb.f.) Acuña 1939.
Encyclia bocourtii Muj. & Pupulin 2005.
Encyclia bohnkiana V.P.Castro & Campacci 1999.
Encyclia bracteata ( Barb.Rodr.) Schltr. ex Hoehne 1930.
Encyclia bractescens ( Lindl.) Hoehne 1952.
Encyclia bradfordii ( Griseb.) Carnevali & I.Ramirez 1986.
Encyclia bragancae Ruschi 1976.
Encyclia brenesii Schltr. 1923. Cf Encyclia mooreana
Encyclia buchtienii Schltr. 1929. Cf Encyclia steinbachii
Encyclia burle-marxii Pabst 1979. Cf Encyclia Argentinensis
Encyclia caicensis Sauleda & R.M.Adams 1978.
Encyclia cajalbanensis Muj., Bocourt & Pupulin 2004.
Encyclia calderoniae Soto Arenas 2002. (publ. 2003)
Encyclia candollei ( Lindl.) Schltr. 1914
Encyclia capartiana ( L.Linden) Fowlie & Duveen 1992.
Encyclia cardimii Pabst & A.F.Mello 1977. Cf Encyclia oncidioides
Encyclia caximboensis L.C.Menezes 1992.
Encyclia ceratistes ( Lindl.) Schltr. 1919
Encyclia chapadensis L.C.Menezes 1993.
Encyclia chiapasensis Withner & D.G.Hunt 1994
Encyclia chironii V.P.Castro & J.B.F.Silva 2004.
Encyclia chloroleuca (Hooker) Neumann
Encyclia clovesiana L.C.Menezes & V.P.Castro 2007.
Encyclia conchichila ( Barb.Rodr.) Porto & Brade 1935.
Encyclia confusa L.C.Menezes 1991. Cf Encyclia argentinensis
Encyclia conspicua (Lem.) Porto & Brade 1935. Cf Encyclia rosea
Encyclia contrerasii R.González 1997.
Encyclia cordigera ( Kunth) Dressler 1964.
Encyclia cyperifolia ( C.Schweinf.) Carnevali & I.Ramirez 1993
Encyclia dasilvae V.P.Castro & Campacci 2000.
Encyclia davidhuntii Withner & M.Fuente 2001.
Encyclia delacruzii W.E.Higgins & Archila 2009.
Encyclia dichroma ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia dickinsoniana ( Withner) Hamer 1985.
Encyclia diota ( Lindl.) Schltr. 1918.
Encyclia diurna ( Jacq.) Schltr. 1919.
Encyclia doeringii Hoehne 1946. Cf Encyclia cordigera
Encyclia duboisiana Neumann 1845.
Encyclia dutrae Pabst 1955. Cf Encyclia pauciflora
Encyclia duveenii Pabst 1976.
Encyclia edithiana L.C.Menezes 1996.
Encyclia elegantula Dressler 2004.
Encyclia ensiformis ( Vell.) Hoehne 1952. Cf Encyclia oncidioides
Encyclia euosma ( Rchb.f.) Porto & Brade 1935.
Encyclia expansa ( Rchb.f.) P.Ortiz 1991.
Encyclia × fabianae B.P.Faria 2007.
Encyclia fehlingii ( Sauleda) Sauleda & R.M.Adams 1981.
Encyclia flabellata ( Lindl.) B.F.Thurst. & W.R.Thurst. 1977.
Encyclia flabellifera Hoehne & Schltr. 1926. Cf Encyclia euosma
Encyclia flava ( Lindl.) Porto & Brade 1935.
Encyclia fowliei Duveen 1990.
Encyclia fucata ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia gallopavina ( Rchb.f.) Porto & Brade 1935.
Encyclia garciae-esquivelii Carnevali & I.Ramirez 2004.
Encyclia garzonensis Withner 2000.
Encyclia ghillanyi Pabst 1976. Cf Encyclia rosea
Encyclia glandulosa ( Kunth) P.Ortiz 1991. Cf Encyclia diurna
Encyclia gonzalezii L.C.Menezes 1991.
Encyclia goyazensis L.C.Menezes 1991.
Encyclia gracilis ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia granitica ( Lindl.) Schltr. 1919.
Encyclia gravida ( Lindl.) Schltr. 1918. Cf Encyclia oncidioides
Encyclia guadalupeae R.González & Alvarado 1999.
Encyclia guatemalensis ( Klotzsch) Dressler & G.E.Pollard 1971.
Encyclia guianensis Carnevali & G.A.Romero 1994.
Encyclia × guzinskii Sauleda & R.M.Adams 1990.
Encyclia halbingeriana Hágsater H& Soto Arenas 2008.
Encyclia hanburyi ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia hermentiana Brongn. ex Neumann 1846.
Encyclia × hillyerorum Sauleda & R.M.Adams 1990.
Encyclia hircina ( A.Rich…) Acuña 1939. Cf Encyclia fucata
Encyclia hodgeana (A.D.Hawkes) Beckner 1970.
Encyclia hollandae Fowlie 1990. Cf Encyclia advena
Encyclia howardii ( Ames & Correll) Hoehne 1952.
Encyclia huebneri Schltr. 1925.
Encyclia huertae Soto Arenas & R.Jiménez 2002. (publ. 2003)
Encyclia hunteriana Schltr. 1922. Cf Encyclia stellata
Encyclia ibanezii Archila & W.E.Higgins 2009.
Encyclia inaguensis Nash ex Britton & Millsp. 1920.
Encyclia incumbens ( Lindl.) Mabb. 1984.
Encyclia insidiosa ( Rchb.f.) Schltr. 1920. Cf Encyclia diota
Encyclia ionosma ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia isochila ( Rchb.f.) Dod 1986.
Encyclia ivoniae Carnevali & G.A.Romero 1994.
Encyclia jenischiana ( Rchb.f.) Porto & Brade 1935.
Encyclia joaosaiana Campacci & Bohnke 2008.
Encyclia kennedyi (Fowlie & Withner) Hágsater 1973.
Encyclia kermesina ( Lindl.) P.Ortiz 1995.
Encyclia kienastii ( Rchb.f.) Dressler & G.E.Pollard 1971.
Encyclia kingsii (C.D.Adams) Nir 1994.
Encyclia × knowlesii Sauleda & R.M.Adams 1990.
Encyclia kundergraberi V.P.Castro & Campacci 1998.
Encyclia latipetala ( C.Schweinf.) Pabst 1967.
Encyclia laxa Schltr. 1918. Cf Encyclia candollei
Encyclia leucantha Schltr. 1919.
Encyclia linearifolioides ( Kraenzl.) Hoehne 1938.
Encyclia lineariloba Withner 2001.
Encyclia × lleidae Sauleda & R.M.Adams 1984.
Encyclia longifolia ( Barb.Rodr.) Schltr. 1914.
Encyclia lorata Dressler & G.E.Pollard 1974.
Encyclia × lucayana Sauleda & R.M.Adams 1981.
Encyclia lutzenbergeri L.C.Menezes 1990. Cf Encyclia osmantha
Encyclia macrochila (Hook.) Neumann 1846. Cf Encyclia cordigera
Encyclia maderoi Schltr. 1920.
Encyclia magdalenae Withner 2000.
Encyclia mapuerae (Huber) Brade & Pabst 1951.
Encyclia maravalensis Withner 1995.
Encyclia marxiana Campacci 2003.
Encyclia megalantha ( Barb.Rodr.) Porto & Brade 1935.
Encyclia meliosma ( Rchb.f.) Schltr. 1918.
Encyclia meneziana J.González 1992. Cf Encyclia argentinensis
Encyclia microbulbon (Hook.) Schltr. 1918.
Encyclia microtos ( Rchb.f.) Hoehne 1952.
Encyclia microxanthina Fowlie 1991. Cf Encyclia flava
Encyclia moebusii H.Dietr. 1985. Cf Encyclia bipapularis
Encyclia monteverdensis M.A.Díaz & Ackerman 2004.
Encyclia monticola ( Fawc. & Rendle) Acuña 1939.
Encyclia mooreana (Rolfe) Schltr. 1914.
Encyclia naranjapatensis Dodson 1977.
Encyclia nematocaulon ( A.Rich…) Acuña 1939.
Encyclia nemoralis ( Lindl.) Schltr. 1914. Cf Encyclia adenocaula
Encyclia nizandensis Pérez-García & Hágsater 2002. (publ. 2003)
Encyclia oblongata ( A.Rich…) Acuña 1939. Cf Encyclia pyriformis
Encyclia obtusa (A.DC.) Schltr. 1918.
Encyclia odoratissima ( Lindl.) Schltr. 1914. Cf Encyclia patens
Encyclia oestlundii Hágsater & Stermitz 1983.
Encyclia oliveirana Campacci 2007.
Encyclia oncidioides ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia ortgiesii ( Regel) Schltr. 1920. Cf Encyclia rosea
Encyclia osmantha ( Barb.Rodr.) Schltr. 1914.
Encyclia ossenbachiana Pupulin 2006.
Encyclia ovulum ( Lindl.) Schltr. 1918. Cf Encyclia microbulbon
Encyclia oxypetala ( Lindl.) Schltr. 1918.
Encyclia oxyphylla Schltr. 1925.
Encyclia pachyantha ( Lindl.) Hoehne 1952.
Encyclia papillosa ( Bateman ex Lindl.) Aguirre-Olav. 1987.
Encyclia paraensis V.P.Castro & A.Cardoso 2003.
Encyclia parallela ( Lindl.) P.Ortiz 1995.
Encyclia parviflora ( Regel) Withner 1998. Cf Encyclia alata
Encyclia parviloba (Fawc. & Rendle) Nir 1994.
Encyclia patens Hook. 1830.
Encyclia pauciflora ( Barb.Rodr.) Porto & Brade 1935.
Encyclia pedra-azulensis L.C.Menezes 1992.
Encyclia pentotis ( Rchb.f.) Dressler 1961.
Encyclia peraltensis ( Ames) Dressler 1997.
Encyclia perplexa Ames 1971.
Encyclia pflanzii Schltr. 1922. Cf Encyclia thrombodes
Encyclia phoenicea ( Lindl.) Neumann 1846.
Encyclia picta ( Lindl.) Hoehne 1952.
Encyclia pilosa ( C.Schweinf.) Carnevali & I.Ramirez 1993.
Encyclia piracanjubensis L.C.Menezes 1991.
Encyclia plicata ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia pollardiana ( Withner) Dressler & G.E.Pollard 1971.
Encyclia porrecta B.R.Adams & P.J.Cribb 1985.
Encyclia powellii Schltr. 1922. Cf Encyclia stellata
Encyclia profusa (Rolfe) Dressler & G.E.Pollard 1971.
Encyclia purpurachyla ( Barb.Rodr.) Porto & Brade 1935.
Encyclia purpusii Schltr. 1925. Cf Encyclia nematocaulon
Encyclia pyriformis ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia quesneliana (Henshall) Withner 2000 Cf Encyclia rosea
Encyclia × raganii Sauleda & R.M.Adams 1984.
Encyclia ramonensis ( Rchb.f.) Schltr. 1918.
Encyclia randii ( Barb.Rodr.) Porto & Brade 1935.
Encyclia recurvata Schltr. 1919.
Encyclia remotiflora ( C.Schweinf.) Carnevali & I.Ramirez 1994.
Encyclia replicata ( Lindl.) Schltr. 1920.
Encyclia rosariensis Múj.Benítez 2006.
Encyclia rosea (Gérard) ined…
Encyclia rufa ( Lindl.) Britton & Millsp. 1920.
Encyclia rzedowskiana Soto Arenas 2002. (publ. 2003)
Encyclia saltensis Hoehne 1938. Cf Encyclia argentinensis
Encyclia santanae B.P.Faria 2007.
Encyclia santos-dumontii L.C.Menezes 1992.
Encyclia schmidtii L.C.Menezes 1991. Cf Encyclia argentinensis
Encyclia sclerocladia ( Lindl. ex Rchb.f.) Hoehne 1952.
Encyclia seidelii Pabst 1976.
Encyclia selligera ( Bateman ex Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia serroniana ( Barb.Rodr.) Hoehne 1952.
Encyclia silvana Campacci 2003.
Encyclia sintenisii ( Rchb.f.) Britton 1924.
Encyclia sisyrinchiifolia ( A.Rich… & Galeotti) Schltr. 1918.
Encyclia spatella ( Rchb.f.) Schltr. 1924.
Encyclia spiritusanctensis L.C.Menezes 1990.
Encyclia steinbachii Schltr. 1922.
Encyclia stellata ( Lindl.) Schltr. 1914.
Encyclia suaveolens Dressler 1968. (publ. 1971)
Encyclia subaquila ( Lindl.) Nir 1994. Cf Encyclia angustifolia
Encyclia tampensis ( Lindl.) Small 1913.
Encyclia tarumana Schltr. 1925. Cf Encyclia mapuerae
Encyclia thienii Dodson 1989. Cf Encyclia chloroleuca
Encyclia thrombodes ( Rchb.f.) Schltr. 1921.
Encyclia tocantinensis V.P.Castro & Campacci 1996.
Encyclia tonduziana Schltr. 1923. Cf Encyclia mooreana
Encyclia trachycarpa ( Lindl.) Schltr. 1918.
Encyclia trachychila ( Lindl.) Schltr. 1918. Cf Encyclia ambigua
Encyclia trachypus Schltr. 1916. Cf Encyclia aspera
Encyclia trautmannii Senghas 2001.
Encyclia triangulifera ( Rchb.f.) Acuña 1939.
Encyclia tripartita ( Vell.) Hoehne 1952.
Encyclia tuerckheimii Schltr. 1918.
Encyclia unaensis Fowlie 1991.
Encyclia uxpanapensis Salazar 1999.
Encyclia vellozoana Pabst 1975. Cf "Encyclia oncidioides
Encyclia virens Schltr. 1914. Cf Encyclia diurna
Encyclia viridiflava L.C.Menezes 1991. Cf Encyclia chloroleuca
Encyclia viridiflora Hook. 1828.
Encyclia wageneri ( Klotzsch) Schltr. 1919. Cf Encyclia diurna
Encyclia withneri ( Sauleda) Sauleda & R.M.Adams 1981.
Encyclia xerophytica Pabst 1976.
Encyclia xipheres ( Rchb.f.) Schltr. 1914.
Encyclia xipheroides ( Kraenzl.) Porto & Brade 1935.
Encyclia xuxaensis Fowlie & Duveen 1991.
Encyclia xuxiana Fowlie & Duveen 1992.
Encyclia yauaperyensis ( Barb.Rodr.) Porto & Brade 1935.
Encyclia zaslawskiana Campacci 2008.

Les Coco Chips

Voilà un substrat naturel qui fonctionne très bien pour nos orchidées !
En visite récemment, chez un ami orchidophile expérimenté et passionné de Maxillaria, André Parez pour ne pas le citer (qui fait partie des très rares membres à m’envoyer des textes pour la revue, ce dont je tiens à l’en remercier bien sincèrement ) J’ai pu constater que la presque totalité de ses belles et nombreuses plantes étaient cultivées dans du chips de coco. Alors ce spécialiste m’a
expliqué, le pourquoi de ce choix et surtout pour quelle raison certains orchidophiles n’ont pas obtenu un bon résultat avec se produit de choix 100% naturel !
Et bien c’est simple à comprendre, en voici l’explication !
Avant d’employer ce substrat, il le fait tremper à plusieurs reprises dans de l’eau de pluie afin de le rincer et de ce fait enlever la salinité (sodium) des chips de coco et ensuite, ainsi débarrassé du sel tout fonctionne pour le mieux !!! Rétention d’eau, aération,…
Il fallait bien sur le savoir et pour plus de détails lisez la suite.

La noix de coco est le fruit du cocotier (Cocos nucifera L.), plante de la famille des palmiers. Le cocotier est aussi appelé “arbre de vie”. En effet, les noix de coco peuvent germer même après avoir flotté plusieurs centaines de jours dans l’océan. Le cocotier pousse généralement dans les zones côtières car il ne tolère pas une saison sèche supérieure à 3 mois. Le cocotier est une plante à longévité exceptionnelle (jusqu’à 100 ans). Il vit, près des côtes et de ce fait, les fibres entourant le fruit se charge de sodium amené par l’air marin.
L’utilisation du chips de coco comme additif dans les substrats de rempotage, permet d’obtenir des propriétés physiques idéales. Ces chips permettent d’absorber de l’eau tout en laissant assez d’air disponible pour les plantes sensibles à l’asphyxie comme le gerbera ou les orchidées.
Parce que la fibre de coco est naturellement salée, Ces fibres sont lavées dans les grandes cuvettes avec de l’eau propre. Cela garantit E.C. de < 1,0 mS/cm dans l’extrait de 1:1.5 volumes.
EC=conductivité électrique exprimée en micro-Siemens par cm.
Parce que le coco a un complexe négativement chargé il est entouré par quelques ions positivement chargés comme le sodium et le potassium.
Cela ne cause pas beaucoup de problèmes de démarrer les cultures avec, parce que ces éléments sont fixés sur le complexe (comme du fer à un aimant) par conséquent ne sont pas disponibles à la racine des plantes.
Cependant, le problème commence quand on démarre la fertilisation avec des apports de calcium ou de magnésium qui sont toujours utilisés dans les cultures. Le calcium va prendre la place du sodium et du potassium du complexe .
Même si cela reste très théorique, le calcium qui va prendre la place du sodium et du potassium risque de faire défaut aux plantes mises en culture.
Couper l’enveloppe des noix de coco en petits morceaux est la première étape de la production des coco chips .
Les coco chips sont ensuite passés au crible pour les séparer en plusieurs fractions : Fine, Small, Medium, Peat, Fibre Courte.
A la troisième étape, les coco chips sont traités par un procédé spécial pour réduire leur électro-conductivité ( < 0,5 ms/cm ) , ce qui signifie qu’ils ne contiennent plus de sels néfastes aux cultures, et que leur PH se situe entre 6 et 7.
Le résultat obtenu est un substrat inerte et très pur, exempt de graines, de champignons ou bactéries, pouvant absorber jusqu’à 8 fois son poids en eau sans changer de structure.
De fait, ces caractéristiques le font accéder aux plus hauts standards internationaux en terme de substrats horticoles.
La culture des plantes en pot
Les coco chips utilisés purs ou en mélange avec des substrats classiques donnent d’excellents résultats.
Entièrement écologique les coco chips sont à 100 % biodégradable après quelques années.
Leur production n’est en aucune manière néfaste à l’environnement.
Ni lors de la récolte des noix, ni de leur renouvellement, ni lors de leur fabrication qui utilise des procédés naturels du traitement spécial pour en ôter le sel, et le séchage effectué au soleil, contrairement à l’exploitation des tourbières qui nuit à la fois au sol et à l’environnement.
Les coco chips ont deux champs d’application; d’une part ils sont utilisés pour améliorer les sols difficiles, comme substitut à la tourbe, dont l’extraction s’amenuise du fait d’un renouvellement non mesurable à l’échelle humaine, contrairement aux cocotiers.
En second lieu, et pour les mêmes raisons, ils sont utilisés en hydro-culture, comme alternative aux substrats anorganiques usuels (laine de roche, foam, agex, etc) qui posent par ailleurs d’énormes problèmes de coûts de recyclage, quand ils ne sont pas tout simplement jetés…
Les chips coco sont un substrat idéal pour la culture hydroponique et la culture des orchidées grâce à un drainage important, une bonne rétention d’humidité et une décomposition lente.
Exemples de mélange :



Expos et Bourses

08, 09 et 10 février
Salon International de l’Orchidée & Co
Complexe ‘Les Terres Blanches’
Bouc Bel Air 13320
Vendredi de 14H à 18H
samedi et dimanche 10H –18H

14 février au 11 Mars
Serres du Jardin des Plantes
Place Valhubert (metro Austerlitz)
Paris
ATTENTION
Cette année le Muséum Nationale fait installer un chapiteau chauffé pour la vente, nous serons présent durant les 4 semaines !
10H-18H
caisse ferme à 17H30

22, 23 et 24 février
Exposition d’Orchidées
Salle des Sports
Place de la République
Annequin
10H-19H

14 mars au 18 mars
XXIXème Exposition Internationale d’Orchidées

http://abbayedevaucelles.com/categories/39/0/exposition-internationale-orchidees.html
Abbaye de Vaucelles
59258 Les Rues des Vignes
jeudi au lundi
10H – 19H

29 au 31 Mars
6ème Exposition Internationale d’Orchidées
Distillerie de Biercee
Ferme de la Cour
36 Rue de la Roquette
6532 Ragnies
Belgique
10H – 18H

Samedi 6 avril 2019 – (Belgique)
Bourse des ORB. 10 – 14h00.
Centre Civique de Kapelleveld ; 10, avenue Albert Dumont ; 1200 Bruxelles.

06 et 07 Avril
Ryanne Orchidée , http://www.ryanne.orchidees.com
10 rue de la Chaussée 59570 Bavay France
PORTES OUVERTES avec
COURS DE REMPOTAGE
10H - 17H

9 au 22 avril
2ème Exposition Internationale d’Orchidées
Salle de Fêtes de Volgelsheim
1 Rue de la Clef de Sol
68600 Volgelsheim
10H – 18H

Samedi 20 – lundi 22 avril 2019 – WE de Pâques (Belgique)
Orchilim 2019. 10 – 14h00.
ZLDR Luchtfabriek 3550 Heusden-Zolder ; http://orchilim.be
Le COW organise le voyage.

27 et 28 Avril
Exposition- Vente d’Orchidées
Hippodrome de La Capelle fr.
10H -18H

MAI :Du 10 au 12 :

exposition vente d’orchidées au Moulin Banal de Braine-le-Château. (BE)

30 Mai au 02 Juin

Du 31 au 2 juin : (Weekend Ascension)
Exposition Internationale d’Orchidées
Abbaye Royale du Moncel
60700 Pontpoint (Oise). Organisée par Orchidée 60. (FR)
10H -18H

Description des présentations

Phragmipedium sedenii

Il s’agit d’un hybride obtenu par croisement de Phragmipedium longifolium et Phragmipedium schlimii. Il fut nommé en l’honneur de John Seden, un des grands spécialistes en hybridation des Etablissements Veitch & Sons. Il fut décrit et enregistré en 1873.
Cette orchidée a la robustesse de longifolium et la délicatesse des tons roses des fleurs de schlimii.
Sa floraison a lieu lorsque les nouvelles pousses sont matures.
Cette plante demande une bonne clarté sans soleil direct. Un feuillage devenant jaune serait le signe d’un excès de lumière. On la cultive en pot haut (pot à rosier ou à clématite) contenant de l’écorce de pin de moyenne granulométrie (60 %), de la sphaigne (30 %) et des billes d’argile expansée (10 %).
La serre tempérée est idéale. Un écart de température jour-nuit de +/- 7 à 8 ° est conseillé.
Les arrosages doivent être réguliers et abondants toute l’année. Le compost ne doit jamais sécher. En période de croissance et de forte chaleur, le fond du pot peut baigner dans 1 cm d’eau. Dans ce cas, il faut être parcimonieux avec l’engrais car le bout des feuilles risque de noircir en cas d’excès.
Une hygrométrie de 60 à 80 % avec ventilation est idéale.
Les Phragmipedium, tout comme les Paphiopedilum d’ailleurs, demande un rempotage annuel lors du développement des nouvelles pousses. Il est vivement conseillé de procéder avec délicatesse car leurs racines fines et poilues adhèrent généralement aux parois des pots.
Il arrive fréquemment que les plantes hybrides ne fleurissent plus pendant quelques années ; dans ce cas, diviser la plante est parfois LA solution.

Renanthera ‘Amayani’

Cette plante à port monopodial est assez compacte. La tige florale porte de nombreuses fleurs jaunes ponctuées de rouge. Les fleurs ne sont pas parfumées. La floraison a lieu au printemps ou en été.
Elle se cultive généralement en pot, dans un substrat à base d’écorce de pin de grosse granulométrie. On conseille des arrosages réguliers et abondants mais il faut laisser sécher le substrat entre 2 arrosages. Etant donné qu’elle n’a pas de période de repos, on fertilise toute l’année à raison de 2 x par mois en alternant l’engrais croissance et l’engrais floraison.
Les conditions de la serre chaude à tempérée chaude lui conviennent très bien. La fourchette idéale se situe entre 18 et 30°.
La lumière est un facteur capital pour cette orchidée. Il faut la placer à la lumière, même en plein soleil sauf aux heures les plus chaudes entre mai et septembre. Il est préférable de ne rempoter que si le substrat est dégradé.
Pour éviter une attaque par des champignons, il faut utiliser une eau pas trop froide lors des arrosages et bien aérer l’espace de culture.
Si la culture de la plante est bien menée (arrosages + lumière + température), on peut profiter d’une floraison permanente.

Dendrobium ‘Love Knot’

Cette orchidée est un hybride de Dendrobium ‘Wonder Nishi ‘ et de Dendrobium spectabile, ‘Wonder Nishi’ étant lui un hybride primaire de Dendrobium atroviolaceum x Dendrobium alexandrae
Tous ces Dendrobium font partie de la section Latouria, intéressante pour la longévité des fleurs, leur originalité et la facilité de culture de ses espèces. Cette section comprend plus de 100 espèces. Initialement Latouria était un nom de genre. Plus tard, elle fut incluse dans le genre Dendrobium, tout en conservant son nom.
Dendrobium ‘Love Knot’ fleurit aussi bien en lumière tamisée qu’en lumière plus intense. La plante restera plus compacte, les inflorescences seront généralement plus grandes et les fleurs plus nombreuses en cas de culture en lumière plus intense. Elle se cultive en pot, dans un substrat drainant à base d’écorce de grosse granulométrie. Elle se plaît en serre tempérée à tempérée chaude.
Les arrosages doivent être copieux en période de croissance ; on les réduit en hiver.
Une haute hygrométrie avec une bonne ventilation est indispensable.
Cette plante n’apprécie pas de fréquents rempotages. Elle ne sera rempotée que si cela est vraiment nécessaire ; dans ce cas, on procédera lors du démarrage des nouvelles pousses.
Cette plante est généralement assez robuste et sa culture pose peu de problème. Lorsque l’atmosphère est trop sèche, elle pourrait néanmoins être attaquée par des acariens.

Dendrochilum glumaceum

Le genre Dendrochilum, relativement rare en culture, compte environ 300 espèces reconnaissables à leur floraison en épis serrés. L’espèce glumaceum fut découverte aux Philippines par le botaniste H. Cuming et décrite par J. Lindley en 1841. Elle y vit en épiphyte ou lithophyte, entre 700 et 2 000 m d’altitude. Chaque pseudobulbe porte une feuille. Les fines inflorescences d’environ 50 cm de long se forment généralement en même temps que les nouvelles pousses et apparaissent au centre de celles-ci. Elles sont arquées, légères, souples et recouvertes d’une bractée. Elles portent de très nombreuses petites fleurs blanches et agréablement parfumées ; le labelle est jaune. Elle fleurit le plus souvent en fin d’hiver. La floraison peut durer de 3 à 6 semaines.
Cette plante demande des arrosages fréquents et réguliers en période de croissance des pseudobulbes tout en veillant à laisser sécher le substrat entre 2 arrosages. Dès la fin de la croissance, on espace les apports d’eau. Comme cette plante n’exige pas de période de repos, on peut fertiliser toute l’année à raison de toutes les 2 semaines en période de croissance et une fois toutes les 3 semaines le reste de l’année.
La serre tempérée à tempérée chaude lui convient bien. En hiver la température ne doit absolument pas descendre sous les 12 °. Un écart de température jour-nuit d’environ 5° est nécessaire à l’induction florale. Une exposition à la lumière est également indispensable. Si la lumière est insuffisante, la nouvelle pousse risque d’avorter ou alors elle va se développer mais sans inflorescence.
La culture de cette orchidée se fait en pot ou en panier suspendu garni d’écorce de pin de granulométrie moyenne et d’un peu de sphaigne.
Une hygrométrie élevée et par conséquent une bonne ventilation s’imposent en tout temps.
Si elle doit avoir lieu, la multiplication de cette plante se fait par division de la touffe de pseudobulbes, au printemps ; on profite alors de l’occasion pour la rempoter car cette orchidée supporte assez mal le rempotage.
Les Dendrochilum sont dans l’ensemble sensibles à l’excès d’humidité dans les pots, cela entraîne très souvent la pourriture des racines.